Battle #46 Toy Fight vs Revolver

Publié le 03 juin 2009 par Listen2fight

Dans la catégorie« Nouvelle French (pop) Touch »

A ma gauche A ma droite

Toy Fight
avec « High Noon » Revolver
avec « Balulalow »

Les plus fidèles lecteurs de L2F se rappelleront peut-être de ma première battle, déjà dans la catégorie nouvelle pop française, qui opposait Orouni à MiLK & Fruit Juice. Je reviens vers cette catégorie cette fois-ci car viennent de sortir ce printemps deux albums de pop par deux groupes parisiens. Il y a un mois c'est Toy Fight qui sortait Peplum, un deuxième album qui reprend les choses où le groupe les avait laissé en 2006 lors de la sortie de Anagram Dances, album posthume qui aurait dû rester le seul du groupe. Et puis City Slang a entendu une chanson qui allait devenir ce High Noon, morceau irrésistible, tubesque, aux choeurs addictifs. Et ils ont donc décidé de les convaincre de se remettre au boulot. Bien leur en a pris car Peplum est tout simplement l'un des albums les plus frais et attachants de l'année ! De l'autre côté, Revolver (je ne vous ferais pas l'injure de vous dire de quel groupe ils tirent leur nom...) vient de sortir son premier album Music For a While au tout début du mois de juin. Un bel album qui mêle les deux influences majeures des trois membres du groupe, la pop et la musique classique (on trouve beaucoup de cordes sur leurs chansons). Seul reproche (récurrent dans les chroniques qui lui sont consacré) que l'on peut faire au groupe, le son très propre, trop propre. Tout est bien à sa place, rien ne dépasse d'une portée sur la partition. Alors que Toy Fight garde un esprit home-made en insufflant des éléments du quotidien dans leur musique (les voisins qui sonnent à la porte à la fin d'un titre à la trompette un peu bruyante), la production de Revolver lisse un peu trop leurs compositions.

Toy Fight sur MySpace Revolver sur MySpace

L'instigateur...Erwan, 28 ans, rennais. Le blog The Man Of Rennes Steals Our Hearts est né fin 2006 de l'envie de joindre deux passions, la musique et l'écriture. J'y parle essentiellement de pop, folk et rock indé américain, canadien ou anglais, même s'il m'arrive d'évoquer un groupe de folk islandais, de pop allemande ou encore... de rock français (!). Une seule règle: pas de règles, seulement des envies !