Que celui qui ne s’est jamais amusé à compter le nombre de produits
placés dans chaque nouveau James Bond lève la main (C’était même devenu
un gimmick).
Voilà, le « product placement à la papa » tel qu’on
l’a toujours connu est en passe de prendre un sérieux coup de vieux,
trop souvent perçu par le spectateur comme une intrusion dans leur
moment de détente.
La solution passerait par le développement de ce que l’on pourrait appeler le « product placement 2.0 » qui utilise les vidéos postées sur Internet comme support.
La force du Product placement 2.0 : la relation à l’internaute
Là où le « product placement » agace et irrite le spectateur de
cinéma parce qu’il est insidieux, la version 2.0 est bien mieux tolérée
par l’internaute qui y voit un moyen pour le blogger de monétiser son
audience. L’internaute salue même souvent ces partenariats, qui
consacrent la réussite d’un inconnu (au départ) sur la toile et qui
prouvent la viabilité du modèle internet « tout gratuit » grâce à la
pub.
Parce que plus qu’une bannière, ou qu’une vilaine fenêtre pop – up,
il permet de communiquer sur un produit en respectant l’internaute et
en entrant vraiment dans l’interactivité que permet le Web.
Le
renouveau du « product placement » pourrait donc venir de l’engouement
des internautes pour les vidéos online (La vidéo « Chocolate Rain » de
Tay Zonday a été vue plus de 37 millions de fois…). Le « product
placement 2.0 » apparaît comme une alternative efficace et originale :
Les annonceurs investissent lentement, mais sûrement le marché :
Blackberry, Red Bull, Tampax chez Myspace, Dr. Pepper et Stride Gum ont
leurs partenariats avec les Bloggers stars Tay Zonday et Matt…
Donc tout reste à faire sur ce nouveau marché. À côté des
spécialistes du « product placement » comme Big Film Group, de nouveaux
acteurs naissent ( Brandfame, Placemyproduct…). Leur approche se
veut simple et décomplexée : il s’agit de favoriser la rencontre
annonceur – producteur via une plateforme Internet.
Evaluation de l’impact du Product Placement 2.0
Une
première piste consisterait en la comptabilisation des « clics » sur le
lien renvoyant au site de l’annonceur. C’est une mesure imparfaite
puisque le lien n’existe pas toujours, de plus cela serait retomber
dans le sponsoring classique
Une deuxième piste plus élaborée est celle dévoilée par Newdesk :
Myspace et Big Film group ont bâti un instrument de mesure qui s’appuie
sur plusieurs variables comme la visibilité, l’impact. Cet instrument
de rationalisation du Buzz a été testé avec la série « Live and Lost »
pour le partenariat avec Blackberry. L’internaute suit les
pérégrinations du rocker Franckmusic, qui, armé de son seul Blackberry
et de 20£ doit faire une tournée de concerts à travers l’Angleterre.
Le « product placement 2.0 » n’est pas une simple transposition
online du « product placement » classique : non seulement il introduit
une dimension supplémentaire dans l’interaction marque – consommateur
, mais il permet d’établir une relation durable entre l’annonceur et
le producteur –blogger.
Alors, le product placement 2.0 va –t- il révolutionner la blogosphère ??
Affaire à suivre…
Curated by Marco
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 12 décembre à 23:05
Hello, super article, sur le même sujet n'hésitez pas à aller voir:
http://www.webandluxe.com/12/2009/marketing-product-placement-2-0-quand-le-message-publicitaire-devient-integre-au-contenu