Présentation de l'éditeur : Lorque sa collègue Aurore l'appelle en pleine nuit pour couvrir avec elle un meurtre atroce, David,
photographe de presse, se rend sur les lieux du drame. Un fossoyeur pris d'une folie hallucinatoire vient de tuer sa femme et ses enfants avec un fusil à pompe, avant de se donner la mort. Le
lendemain, un adolescent, se croyant poursuivi par des ombres, menace de son arme les patients d'un hôpital et tue Kristel, la compagne de David. Mais qui est à l'origine de cette épidémie
meurtrière ? Est-ce un homme ou un démon ? Le journaliste, qui n'a plus rien à perdre, va se lancer à la poursuite de Nathaniel, l'enfant des cimetières, jusqu'aux confins de
l'inimaginable...
Quelques lignes : "Il était une heure et quart du matin, pourtant la nuit était illuminée par les pulsations bleues des
gyrophares. David Ormeval gara sa Clio à l’angle de la rue des Arcs et du cimetière Terre-Blanque. Il connaissait peu cette zone : un quartier résidentiel modeste, situé en périphérie de la
ville, et qui sentait déjà la campagne. Les villas aux balcons en fer forgés côtoyaient de petits jardins bien entretenus, tout autour du cimetière."
Second roman de Sire Cédric, L’enfant des cimetières est un thriller percutant, dans la veine
gothique qu’il affectionne tant. Bien que restant fidèle au genre fantastique, l’auteur se permet d’enrichir son récit d’une enquête policière et ce avec succès. De plus, il choisit de mener son
intrigue sur quelques jours seulement ce qui confère au roman un rythme d’enfer. Les rebondissements se succèdent et plongent le lecteur au cœur d’une légende urbaine qui dépassent de loin les
protagonistes. David Ormeval et l’inspecteur Vauvert vont devoir réviser leurs croyances. Mais l’heure n’est plus aux tergiversations.
Les meurtres se multiplient, toujours plus violents. L’enfant des
cimetières ne s’embarrase d’aucun interdit. Redoutable dans ses descriptions, Sire Cédric ne fait pas dans la dentelle et réveille ainsi les peurs les plus primitives avec des scènes
particulièrement éprouvantes. Le sang n’en finit pas de couler sous sa plume affûtée, résolument évocatrice. Et au milieu de ce déferlement d’horreur, le romantisme affleure sous la forme d’une
histoire d’amour que même la mort ne peut altérer. Une histoire à glacer le sang !