Michael Jeffery, manager et meurtrier de Jimi Hendrix ?

Publié le 03 juin 2009 par Actualitté

L'argent peut faire gratter les cordes de la jalousie et la mort de Jimi Hendrix aurait tout de l'assassinat, selon James Tappy Wright, qui fut assistant du guitariste et confie dans un ouvrage Rock Roadie, que la mort du prodige n'a rien à voir avec une overdose.
Voilà près d'une quarantaine d'années que ce dernier a passé la guitare à droite, lui qui était gaucher, et selon les propos rapportés par l'auteur, Michael Jeffery, manager d'Hendrix, aurait gavé son protégé de pilules, avec la ferme intention d'en finir. Parce que le guitariste voulait justement se débarrasser, artistiquement parlant cette fois, de lui.

En outre, on parle de 1,4 million d'euro qui serait revenu à Jeffery, somme versée par l'assurance vie d'Hendrix et dont il était le bénéficiaire. Du véritable Agatha Christie en puissance.
Ce qui trouble aujourd'hui dans ces révélations à prendre avec des médiators, c'est qu'à la mort du jeune homme - 27 ans - le docteur John Bannister avait considéré que le taux d'alcool dans le sang n'était pas compatible avec le vin qu'il lui restait dans l'estomac.
Une coda sur le thème du meurtre donc ? Difficile à dire, mais pour Wright, les faits sont là : « Je peux encore entendre cette conversation », précise-t-il. Car le manager lui aurait tout confié. « Je devais le faire, Tappy. Tu comprends, hein ? Je devais le faire. Tu sais putainement bien de quoi je cause... Nous sommes allés dans sa chambre d'hôtel, avec un plein paquet de pilules et on l'a gavé... ensuite on a enfoncé quelques bouteilles de vin dans sa bouche. »
Voilà le témoignage rapporté par Wright, qui rapporte ces autres paroles : « Je devais le faire. Jimi valait bien plus pour moi mort que vivant. Ce fils de pute allait me quitter. Si je l'avais perdu, j'aurais tout perdu. ».
Bon. Reste à attendre la réaction de l'intéressé. Ah, zut, il est mort en mars 73...