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La crise est paradoxalement, pour le secteur financier, une opportunité d'améliorer sa communication. Selon une étude publiée le 27 janvier par le Boston Consulting Group à travers six pays (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Japon, Canada et Royaume-Uni), seuls 30% des clients ont été contactés (par leur banque, leur assureur...). Ils sont, 66 % en France et 39% en Allemagne à attendre davantage de communication de leur organisme financier. Un besoin de communiquer d'autant plus fort que la confiance dans les institutions financières est érodée (51% de perte de confiance pour les clients français). L'image des organismes financiers a reçu un très mauvais coup avec les divers scandales, articles presse et surtout avec la crise qui leur est directement imputée. Selon l'étude, les clients non contactés attendent simplement une information factuelle sur la situation économique et sur la solidité de leur prestataire. On peut y ajouter, qu'il ne serait pas absurde qu'elles puissent prendre collectivement la parole pour défendre leur métier et leur éthique. Surtout ne pas faire la politique de l'autruche car, notre monde prend un virage. La Fédération bancaire française a fait une série de propositions pour G20 qui aura lieu à Londre. Mais, ces propositions techniques sont un verbiage incompréhensible pour l'homme de la rue. Tous les acteurs du secteur doivent, par débat, expliquer et partager leurs valeurs auprès de l'opinion publique.NouvellesRives.com