Sur la Toile, publier et exister sont parfois synonymes. C'est parce que je publie que je signale mon existence à mes amis, à mes lecteurs ... mais aussi aux moteurs de recherches. Un constat qui satisfait nos égos et nos coeurs à titre personnel mais pas seulement.
Pour certains blogueurs, qui tirent un revenu de leur blog, c'est aussi devenu un enjeu financier. Aussi certains multiplient-ils les billets quotidiens pour accroître leur audience. Une gymnastique rigoureuse qui finit par épuiser les corps et esprits. Un phénomène qui provoque selon M. Poulet : "la fatigue du blogueur".
Cogito ergo sum
Par réaction, dès 2006 naît le phénomène du "Slow Blogging". Selon Eric Mainville, cela "consiste, comme son nom l'indique, à bloguer lentement. Les "slow bloggers" publient rarement. Ils rédigent des billets longs, souvent très documentés, ils contiennent des réflexions profondes. Ces blogueurs se soucient peu du nombre de lecteurs ou de l'actualité du jour. "
Pour réaliser cet article, nous avons consulté les articles suivants :
- Eric Mainville, "Le Slow Blogging", Crise dans les Médias : http://crisedanslesmedias.hautetfort.com/archive/2008/11/28/le-slow-blogging-rejeter-la-course-a-l-actu.html
- Vincent Abry, "Slow Blogging : êtes-vous prêt à bloguer au ralenti?" : http://www.vincentabry.com/slow-blogging-etes-vous-pret-a-bloguer-au-ralenti-3928
- Novovision, "Very très slow blogging" : http://novovision.fr/?Very-tres-slow-blogging