IRON MAN : Extremis
Publié le 02 juin 2009 par Devotionall
Depeche Mode Story passe une semaine : je n'ai pas eu le temps de préparer la chronique pour Exciter.
Règle numéro une chez Marvel comics : à grand pouvoirs gros problèmes. Derrière la façade su superhéros tout puissant, se
cache souvent un drame personnel, existentiel, une faille qui humanise le héros et le rapproche de son public. Iron Man ne fait pas exception à la régle. Tony Starck a beau être
multimilliardaire, play boy et vengeur en armure, il a inventé au départ cette dernière pour se sauver la vie, menacée par un coeur défectueux. Ce fut ensuite la plongée dans l'alcoolisme, puis
une période en chaise roulante ( Tony paraplégique...). Tout ça pour dire que superhéros c'est bien beau, mais il faut aussi prendre en compte les mauvais cotés. Et voilà qu'avec cet "Extremis",
Warren Ellis se fourvoit totalement. Un virus expérimental permet aux humains de recodifier leur adn, et de devenir, s'ils le souhaitent, de vraies machines de guerre indestructibes. Tony en
profite pour "devenir" son armure, qui est désormais partie intégrante de lui même. Moitié homme moitié machine, capable de tout ce qui lui passe par la tête en un battement de cils, où est donc
passé l'humanité, la fallibilité de notre Tony, qui avait su gagner, de par ses nombreux points faibles, notre compréhension? Allez le demander à Ellis, qui signe là un scénario futuriste mais
absurdement en contradiction avec la légende du personnage. Seul Gramov surnage avec de jolis dessins, et des scènes d'explosions et de combats bien interprétés. Pour le reste, quelle
perplexité... Rendez-nous notre Iron Man, avec son attaché-case secret, sa bouteille de scotch à portée de main, et Rhodey le laquais larbin en guise de meilleur ami / serviteur serviable.
Parfois, les comics modernes me rendent nostalgiques... (5/10)