La question obsède : des pages que l'on tourne ? L'histoire qui est sur ces feuilles ? L'objet ? Le papier ? Et le numérique ? Un débat qui ne finira pas demain, mais pour Lance Fensterman, questionné par l'AFP, et directeur de la BEA, il est certain que le contenu prime sur le contenant. « Les éditeurs vivent une (r)évolution qui les mène vers le boulot de fournisseur de contenu et plus simplement imprimeurs de livres. »
Seconde plus grande manifestation mondiale après Francfort, elle a donné le ton : aujourd'hui, tout est autour du numérique, des scanners et des enjeux de ce marché. Le refuser ou se méprendre sur la question, c'est se tirer une balle dans le pied. Mais les modèles manquent, une fois n'est pas coutume et la protection des droits reste essentielle pour la bonne continuation des livres.
Pour Lance, l'avenir de l'imprimé n'est pour autant pas en danger : « Il y aura toujours des gens pour consommer des livres en papier. La question est de savoir quel pourcentage de la population ? Plutôt 3 % ou 75 % ? Nous l'ignorons, mais en tant qu'industrie, nous devons offrir cette possibilité. »
Le seul devenir pour une industrie, en fait : évoluer...