Avec un résultat net bénéficiare de 22,9 millions d’euros, La Mutuelle Générale, ancienne mutuelle santé des personnels de La Poste et de France Telecom a traversé l’année 2008 en s’ouvrant aux assurés avec une offre santé baptisée « monchoix.santé », trois ans après les changements de statut permettant d’accueillir des particuliers.
L’avenir sera construit en partie avec la Banque Postale et avec un développement de la marque.
La Mutuelle Générale a réalisé une bonne année 2008 et elle reste la 2e mutuelle française, le 11e assureur santé et s’empare de la première place en assurance dépendance, grâce à une rente viagère en inclusion sur ses contrats santé.
« Notre chiffre d’affaires santé est très proche des 700 millions d’euros » a annoncé Patrick Sagon, président de la mutuelle, « 75% du chiffre d’affaires global est réalisé par l’offre aux particuliers, 25% sur le marché des entreprises » a-t-il ajouté.
La Mutuelle Générale regroupe ainsi 945 176 adhérents, en hausse de 4,7% sur l’année, pour près de 1,3 million de personnes protégées, dont 335 000 dans l’activité collective.
L’offre dépendance, annoncée comme la moins chère du marché par M. Sagon, concerne 500 000 contrats.
Les excédents de La Mutuelle Générale bénéficient aux salariés. En effet, 11 millions d’euros seront affectés, après validation par un vote des délégués lors de l’Assemblée générale, à améliorer les remboursements des contrats, sans toucher à la cotisation.
Pour les 3 ans à venir, l’objectif est simple « et se résume à un seul axe : développer la marque pour parvenir à 100 000 nouveaux adhérents par an » a détaillé Patrick Sagon.
Les négociations exclusives avec la Banque Postale pour la création d’une filiale commune en charge de commercialiser une complémentaire santé ont été annoncées récemment et vont se poursuive au cours de l’année. La collaboration devrait se faire « sur un modèle proche des produits crédits à la consommation et assurances dommages » que la Banque Postale a mis sur le marché avec respectivement la Société Générale et Groupama.
Ce dernier axe de développement ne sera pas simple à mettre en place, mais pourrait donner à La Mutuelle Générale la reconnaissance qu’elle cherche de la part du grand public.