Le leader du Modem préparerait déjà "l'appel du 7 juin" en jetant les bases d'un nouveau dialogue entre tous ceux qui récusent la "République Sarkozy" soutenue le 7 juin par moins de 30 % de l'opinion.
Il est désormais question de "Bayroumania" alors qu'il était question de "Bayrouzina" en ... mars 2008.
La raison est simple : le leader du Modem a trouvé le sens de sa démarche.
Il s'affirme comme présidentiable 2012 et assume pleinement. Dans les réunions ou dans les entretiens, il ne répond presque plus aux questions sur ce volet tant c'est ... évident et peu original.
Il a inversé le rapport entre un candidat et un parti. Le parti vit par le candidat et le candidat n'a pas à assumer les incertitudes du parti. Là aussi, la règle du jeu est claire.
Enfin, il a trouvé une identité : c'est l'anti-Sarkozy comme hier Sarkozy était l'anti-Chirac.
Bref, il est le seul à offrir à l'opinion une lisibilité primaire immédiate de toute sa démarche. L'opinion le récompense en conséquence. Elle sait où il va. Il ne lui reste plus qu'à s'afficher en organisateur en chef de l'alternance.