La leader socialiste n'est pas parvenue à transformer le scrutin Européen en rampe de lancement pour sa présidentielle 2012.
Avec la crise économique, une nouvelle opinion naît.
L'opinion publique est manifestement en attente de protection.
Dans cette période où apparaissent en permanence de nouvelles menaces y compris celles auxquelles nous n'avions jamais songé, l'opinion publique aspire à la création de nouvelles formes de protections.
Elle accorde une place plus importante à des valeurs traditionnellement reconnues comme féminines et bien occupées par Ségolène Royal par le passé :
- la priorité au côté pratique des choses,
- l'intuition,
- le respect des différences,
- une forme de protection qui s'accompagne de douceur.
A l'opposé de ces valeurs, l'opinion publique rejette davantage tout ce qui peut s'apparenter aux conflits, à des approches rugueuses, à l'énergie trop clivante.
Ce climat est probablement le vrai défi pour la gouvernance de Nicolas Sarkozy.
Les blocs électoraux se constituent désormais sur des bases nouvelles transversales qui traduisent des attitudes communes devant la vie (mode de vie et système de valeurs).
Il est étonnant qu'elle n'ait pas mobilisé toute son énergie pour préparer le 7 juin comme un "tour de chauffe" actualisant les réseaux, les projets ...
Cette élection risque d'être une élection perdue en ayant ensuite du mal pour se détacher d'un score étriqué du PS ?