De 400 à 500 salariés grévistes de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord bloquaient mardi matin leur établissement pour protester contre le licenciement de 820 des 1.400 employés du site.
Entamés vers 05H00, la grève et le blocage du site doivent durer 24 heures.
Ils devaient être rejoints dans la matinée par des salariés de l'usine Continental de Clairoix (1.120 employés), située à environ 100 km, dont l'équipementier allemand a annoncé la fermeture d'ici 2010.
De 400 à 500 salariés grévistes de l'usine Goodyear d'Amiens-Nord bloquaient mardi matin leur établissement pour protester contre le licenciement de 820 des 1.400 employés du site.
Entamés vers 05H00, la grève et le blocage du site doivent durer 24 heures.
Ils devaient être rejoints dans la matinée par des salariés de l'usine Continental de Clairoix (1.120 employés), située à environ 100 km, dont l'équipementier allemand a annoncé la fermeture d'ici 2010.
Réunis devant leur usine, les salariés de Goodyear ont enflammé des palettes et des pneus. Les employés des deux fabricants de pneumatiques doivent ensuite défiler en direction du centre-ville d'Amiens.
L'exemple Continental
«Nous avons beaucoup de leçons à tirer du combat des salariés de Continental», a estimé Mickaël Wamen, secrétaire CGT (majoritaire) du site, évoquant un «exemple à suivre» et ajoutant que la priorité des salariés de Goodyear était de sauver leurs emplois.
La société Goodyear-Dunlop, qui se dit victime de la crise automobile, a annoncé le 26 mai le licenciement de 820 personnes sur 1.400 dans son usine d'Amiens-nord.
La direction du groupe, qui emploie 3.500 personnes en France, a notamment mis en avant le refus de la CGT, syndicat majoritaire, d'accepter en juillet 2008 une nouvelle organisation du travail en 4x8, que devait accompagner «un plan de modernisation comprenant 52 millions d'euros d'investissements sur trois ans».
Après deux mois et demi de lutte, les syndicats de Continental ont de leur côté obtenu vendredi lors d'une réunion tripartite le versement d'une prime extra-légale de départ de 50.000 euros nets à chacun des 1.120 salariés du site.
Accepté par les salariés réunis en assemblée générale, cet accord doit toutefois encore être définitivement signé avec la direction.
(Source AFP)
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