On connaissait déjà le mensonge de Sarkozy sur la Turquie, voici une révélation de Minute :
"Friends of Europe – Les Amis de l’Europe – est un des think tank les plus influents à Bruxelles. [...] Officiellement, Friends of Europe [...] encourage
«l’émergence de nouvelles idées sur le futur de l’Europe et cherche à élargir le débat européen en fournissant une approche moins technocratique des questions. Les deux principaux thèmes de réflexion en sont la réforme du processus de prises de décisions et les moyens d’améliorer l’information et la communication au tour de l’Union Européenne».
Sur ce dernier point il semble y avoir un petit souci : [le site] des Amis de l’Europe [...] comme sa re vue phare, «Europe’s world» est exclusivement en anglais. [...] Ce qu’on y lit, en anglais donc, est pourtant de première importance. On y parle de la Turquie plus souvent qu’à son tour. Toujours en bien. Et toujours comme d’un pays appelé à rejoindre l’Union européenne. Et depuis longtemps. Témoin cette une d’un rapport établi en septembre 2006 où, sous couvert d’envisager les différentes hypothèses possibles, s’affiche en illustration un savant mixage entre le drapeau européen et le drapeau turc, l’une des étoiles étant remplacée par un croissant…
Parmi les membres du praesidium, on trouve Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et candidat UMP aux européennes en Ile-de-France et Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères, auteur d'une déclaration pro-turque le 25 mai. Nicolas Sarkozy, qui devait se rendre en Suède aujourd'hui, a différé sa visite au 2 juillet. Une fois les élections européennes passées… Font également partie du praesidium Jean-Pierre Jouyet, que Sarkozy avait extrait du PS pour en faire son secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes et qui préside désormais l’Autorité des marchés financiers (AMF), Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui estime que "la Turquie a vocation à devenir un jour européenne", Elisabeth Guigou, ancien garde des Sceaux socialiste et ancien ministre des Affaires européennes, et également favorable à l’entrée de la Turquie.
Michel Barnier, coordinateur national de la campagne nationale du parti sarkozyste, a passé la main à Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP et qui n’est pas candidat, pour le débat électoral qui se tiendra jeudi soir sur France 2.