Le choix de la date ne doit rien au hasard… Certes, le 6 juin s’impose pour commémorer le débarquement allié. Mais il fut un temps question d’une cérémonie lors de la première visite de Barak Obama en France. .. Nicolas Sarkozy a préféré le 6 juin pour une raison bien plus simplement triviale : c’est la veille des élections européennes. Il souhaitait donc bomber le torse aux côtés de Barak Obama pour en faire un triomphe et capter ainsi les électeurs indécis ou abstentionnistes.
A peu près le même genre de procédé bien répugnant que la fameuse apparition en guest-star prétendument impromptue (tu parles !) lors de l’interview donnée par Carla Bruni à Femme Actuelle… Rallier les «bobonnes» !
Las ! Je ne sais ce que donnera cette représentation sur les plages de Normandie sur le plan des résultats électoraux de l’UMP mais ce qui est certain en revanche, c’est que l’opinion internationale aura une fois de plus l’occasion de se gausser des mauvaises manières de Nicolas Sarkozy… Le moins que l’on en puisse dire étant que la «diplomatie» n’est pas son fort !
Il souhaitait à l’évidence avoir Barak Obama pour lui tout seul pour parader et se pavaner à ses côtés. Là, ce ne sont plus de simples talonnettes qu’il lui faudrait mais carrément des échasses !
Or, la presse britannique est fort remontée contre Sarko pour la bonne raison que la Reine d’Angleterre n’a pas été conviée à la fête… Mais que voulez-vous quand un malotru se double d’un ignare, il est fort difficile de lui rappeler le rôle majeur qu’à joué la Grande-Bretagne pendant la seconde guerre mondiale. Une façon également de liquider encore un peu plus l’héritage gaulliste : «Ici Londres» ne répond plus !
Maintenant, c’est l’Amérique qui s’en mêle, l’adminis-tration Obama cherchant à faire inviter Elizabeth II… Le retentissement de cet impair explose ce matin sur les ondes. Et sans doute également dans la presse que je n’ai pas encore eu le temps de consulter.
Nicolas Sarkozy fait une fois de plus dégringoler l’image de la France et de son président dans le caniveau. Le triomphe qu’il se promettait d’étaler dans tous les médias risque fort de se transformer en pur fiasco.
Puisse-t-il en être de même le 7 juin 2009 !