Entamée à l'automne 2008 avec la chapelle funéraire du mastaba d'Akhethetep, notre visite de la salle 4 du Département des Antiquités égyptiennes
du Musée du Louvre s'est donc terminée mardi dernier, ami lecteur, devant les deux "modèles" exposés dans la vitrine 11.
C'est la raison pour laquelle, estimant qu'il est temps de marquer une petite pause, je prends la liberté, aujourd'hui et mardi prochain, de vous inviter en Belgique,
chez moi d'abord, à Bruxelles ensuite ...
Dans mon "antre", les plus attentifs parmi vous auront assurément remarqué, au-dessus du bureau, (à droite sur la photo) un encadrement mural. En vous approchant,
vous en distinguerez sans peine la connotation égyptienne.
***
J'étais très jeune encore quand je la rencontrai pour la toute première fois. Vous avouerais-je que l'ensemble des garçons de la classe furent fascinés par sa
beauté ? Et je ne fus probablement pas le seul à en tomber éperdument amoureux.
Mais elle resta de pierre ...
Je la revis maintes et maintes fois. Seul. Presque en tête à tête. Je ne disais mot; elle pas plus ... J'étais toujours aussi subjugué ! Cette reine de mon coeur,
mystérieuse à souhait, m'invitait à essayer d'en apprendre plus sur elle ...
Mais Internet n'existait pas encore. Et Facebook encore moins.
Un jour, au gré d'une visite que je lui fis, je me rendis compte que des "portraits" d'elle étaient disponibles : en fait, c'était l'empreinte de ses traits d'une finesse
à faire pâlir d'envie les actrices engagées pour promouvoir tous les parfums du monde, fussent-ils même le Chanel 5 de la pulpeuse Marylin, qui avait été immortalisés dans le
plâtre.
Sans hésiter une seule seconde, j'en acquis un exemplaire. Et, ma reine au bras, je rentrai à la maison, fier d'être le seul à l'emmener dans ma chambre d'adolescent.
Et depuis, elle partage ma vie, et celle de ma petite famille, avec à chaque fois que je la contemple, un bonheur toujours réitéré.
Jusqu'au jour où je la présentai à mon meilleur ami ...
Ce fut, pour lui aussi, le véritable coup de foudre.
Sans rien me dire, il en fit un portrait d'après photo, à la mine de plomb.
La Reine Tiy, - car c'est d'elle qu'il s'agit -, pénétra une seconde fois dans mon espace de vie, sous une forme nouvelle, quand Jean-Claude, par pure amitié, me fit
cadeau de ce dessin qu'il avait réalisé à mon intention.
Son extraordinaire talent, dont seuls les proches, pendant toutes ces années, étaient persuadés, éclate (enfin) au grand jour depuis qu'il a créé son propre blog et
qu'il y présente et ses oeuvres et sa technique, avant, consécration naissante, qu'il le fasse bientôt dans une salle de la commune de Theux où il a été invité à exposer quelques-uns de
ses dessins..
Tout cela, et bien d'autres choses encore, il m'agréait de vous le faire découvrir aujourd'hui, ami lecteur, et de tout simplement vous inviter à visiter son blog en
général (http://jc.vincent.over-blog.com/ ), et l'article que récemment il a consacré à la Reine Tiy, en particulier (http://jc.vincent.over-blog.com/article-31202395.html ).
Comme il le suggérait alors, comme il l'espérait peut-être aussi, j'envisage de vous présenter bien plus en détails, mardi prochain, cet extraordinaire bas-relief
calcaire qui, à juste titre, constitue LA fierté de la collection des Antiquités égyptiennes des Musées royaux d'Art et d'Histoire (M.R.A.H.) de Bruxelles.
Mais pour l'heure, je voudrais, dans cette rubrique "RichArt", que toute votre attention soit uniquement attirée par la richesse des talents de Jean-Claude Vincent, mon
ami.