A c'était beau la Croisette, sous le soleil, et la Méditerranée, et tous ces hôtels et boutiques de luxe, mais aussi les paysages à l'accent du soleil.
Le studio qui me servait de logement, avec sa sublime salle de bain en marbre rose, et son grand balcon donnant sur la rue d'Antibes, m'avait bien plu, après y avoir laissé toutes mes économies !!!
Malheureusement le job que j'avais trouvé dans cette même rue d'Antibes, commençait à m'ennuyer sérieusement, d'autant plus qu'il n'était qu'alimentaire et me lassait infiniment.
Pour tromper l'ennui, je sortais énormément le soir en discothèque, en haute saison, dans des lieux branchés, ce qui me fit rencontrer des gens qui allaient avoir un énorme impact sur mon avenir.
Je fis en effet la connaissance de deux garçons de mon âge, l'un franco-belge, Stéphane, vivant entre Paris et Londres, et l'autre d'origine malaise, Larry, vivant à Londres.
Tous deux étaient artistes, et mannequins sur le plan alimentaire, mais surtout passionnés de danse, très vite nous sommes liés d'amitié.
Je commençais par pratiquer énormément la langue anglaise, puisque Larry le malais ne parlait pas un mot de Français, mais un anglais londonien approximatif.
Finalement nous avons quitté Cannes pour retourner provisoirement et respectivement, l'un à Paris, l'autre à Londres et moi à Nice chez des amis, le temps de trouver une solution meilleure. Je venais de me faire engager dans une grande banque, dans cette ville si agréable, mais l'idée de me retrouver derrière un bureau pendant de longues années me fit paniquer.
C'est ainsi que je regagnais, en stop, encore, la grisaille du Nord, afin de me ressourcer avant le grand départ.
Mais chacun de son côté, nous nous étions promis de nous retrouver tous les trois à Paris pour réaliser chacun nos objectifs.
Je finis par me trouver un nouveau job alimentaire, sur Paris, c'était en 1972, et je décidais d'aller m'installer à Paris pour rejoindre mes amis, qui avaient un appartement dans le Marais, rue de Sévigné, à deux pas du Musée Carnavalet.
e me retrouvais dans un milieu artistique, qui évidemment, allait me stimuler un peu plus et m'aider à avancer pour acomplir mes projets sur le plan professionnel. C'est ainsi que je me retrouvai régulièrement en discothèque avec mes amis, à cotoyer tout naturellement des personnes telles que Kenzo, Karl Lagerfeld, Paloma Picasso, Yves Saint Laurent, Rudolf Noureev, Erté et j'en passe................
Ma vie commençait à prendre un tournant qui se rapprochait chaque jour de mes aspirations professionnelles.