Dominique Tomasso
Ce que tu détiens la compagnie des hommes, peut être un coeur, peut être encore funeste comme le doigt sur ta main tout ce que me masque là comme feu du destin
toi ce qui tout regarde vers où se pointent tes yeux
là où le temps tout renferme
Sur ce lieu est bleu d’aube sur tes lèvres cause elle aussi de l’ivresse
comment vais-je te toucher de ma flore de ma faune si de mes pinces si de mes plumes si de mes griffes rongées en y paissant à la lune le frou frou flou et fou de ces fougueux désirs si de mes peines je n’ose les faire surgir de la boite au temps que tu la couvres
là comme se pointe en crue de tes dentelles la pureté de cette eau par ces audaces de sel
j’emmêle de mes miens ces doutes vains j’emmêle d’un même jeu ce fou de moi sur toutes les rives du destin
le printemps fugace
tout s’envoler
pétales.