Je suis revenu sous la mitraille brume des enfants de faïence
Lou caresse moi mais en douceur la vie qu’il faudra me faire
pour oublier ces violentes frontières
Je suis revenu
et si je cours j’estime le vent la lune et d’autres enfants des naufrages nous voilà
est ce que ce vent est la fontaine mystère d’entre tes mains j’en sors à peine ?
la plume de tes baisers
et si je tend mes je dois à la lune je dois parler je dois parier je dois prier pour d’autres Ishtar où alors feras-tu couler mon sang ?
Et si la nuit elle me dévore j’en reviens pas j’en reviens pas
je coulerai pour toi je sombrerai ma foi j’amerrirai plus bas plus bas et si la nuit elle me dévore j’en reprend pas j’en reprend pas
putain c’est l’aube et ces matins qui tournoient et mes bras sans toi
j’en rêve j’en dors à peine si je ne sens pas ton pied contre le mien
dors dors petite plume
tout est à tes pieds
et si la nuit elle me dévore je pense encore à toi encore à toi