Je viens de me regarder un film bien sympa mais aussi complètement glauque. Et ça tombe bien parcque j'adore ça. Je vais donc vous parler de ce film mais aussi de ses petits camarades (pour ceux qui ne le sauraient pas encore, les films sont des êtres vivants comme les autres... et c'est pour ça qu'il ne faut pas télécharger, vous aimeriez vous qu'on fasse 500 copies de vous et qu'on les distribue à tout va sur internet?)
Allez, on commence par le film de ce soir (enfin, d'hier soir mais j'ai commencé l'écriture de l'article sans l'achever hier).
Eden Log
Eden Log c'est d'abord une affiche qui en jette
Alors pour ce qui est du film lui-même, comme on vous le dit dans la présentation du film faite sur le DVD, (je cite plus ou moins) relâcher la pression de votre cerveau (surtout celle de l'hémisphère droit), n'essayez pas de comprendre, laissez vous embarquer dans l'univers en le découvrant en même temps que le héros du film.
Je vous fait rapidement le pitch: un type se réveille dans une grotte sombre et humide, sans aucun souvenirs, il entame alors une remontée à la surface en traversant les différents niveau d'un complexe qui semble abandonné par la société Eden Log. Si le début est un peu longuet, le film trouve vite son rythme de croisière en vous donnant des informations au compte-goute sur ce qui s'est passé.
Ouais ouais ouais, scénario classique... en quoi c'est glauque?
Le scénario casse pas du bois quand on le prend comme ça en gros c'est vrai mais le suspens y est et les révélations distillées par-ci par-là sont plaisantes. Mais c'est au niveau de la réalisation que le film trouve son originalité. L'image est monochrome, c'est à dire en nuances de gris et de bleu, très classe (même si ça peut gonfler certains). Apparemment le film aurais été tourné dans un sous-sol de 18m² avec seulement une caméra. Ça rappelle un peu le premier Cube.
Bref un très bon film (surtout quand on sais que c'est le premier de ce réalisateur). J'avais dit dans un de mes commentaires sur acKorea que j'aimais rarement les films français, exceptés certaines perles rares, ce film en est une. En fait les Français sont doués pour faire des films glauques avec une ambiance pesante et très soignée, je ne sais pas pourquoi ils s'esquintent a faire des comédies non-originales et généralement décevantes.
Et hop, l'occasion pour vous parler d'un film dont je comptais faire un article depuis un moment:
Dante 01
Encore un thriller français de science-fiction, qu'est-ce que je vous disais?
Voila le résumer, copié/collé depuis Allocine
Dante 01, prison spatiale, dérive dans l'atmosphère suffocante de Dante, planète hostile, son seul horizon. À l'intérieur, six des plus dangereux criminels des mondes environnants servent de cobayes à d'obscures expériences.Ce film me rappelle un peu "Les Chroniques de Riddick: Escape From Butcher Bay" (jeu absolument généralissime pour ceux qui n'y auraient pas encore joué). Une ambiance sombre, un endroit confiné,... Le tout flirtant avec la folie et prenant des airs de "2001 L'Odysée de l'Espace" (un peu trop à mon goût d'ailleurs). Le but du réalisateur (Marc Caro) était de créer tout comme pour "Delicatessen" et "La Cité des Enfants Perdus" (dont je parle juste après dans ce billet) un univers complet et cohérent. C'est ce que j'adore en général dans les films/livres/jeux comme c'est le cas pour Dune, Star Wars,
Une résistance s'organise autour de César, psychopathe manipulateur. Mais son autorité se voit remise en cause par l'arrivée de St Georges, mystérieux détenu, possédé par une force secrète, qu'il apprendra à maîtriser pour faire face à l'hostilité de ses co-détenus, et les libérer de l'attraction maléfique de Dante.
On passe au suivant?
La Cité des Enfants Perdus
C'est probablement le film le plus glauque de ce billet. J'en ai toujours été fan, depuis que je suis petit (et ça fait longtemps que je suis comme ça hein ;) ) et que je l'ai découvert via le jeu pc. Le film en est assez éloigné (complètement en fait :/ ) mais l'univers est le même. Bref, je vais pas me répéter tout est écrit juste au dessus. Mais quel est-il cet univers?
Assez intemporel, mais ayant des airs de ce que j'appelle à tort du Steampunk et dont j'ai déjà parlé dans ce billet. On retrouve ici aussi une ambiance sombre aux nuances de vert où seul le rouge de la robe de l'héroïne ressort (un peu à la manière de Sin City). L'univers et surtout ses personnages est complètement dingue, personnages qui sont tous très complets (ils ont une personnalité marquante et bien détaillée). C'est drôle et dérangeant à la fois, du grand art.
Dans les personnages principaux, on retrouve Krank, un vieil homme étrange (joué par Daniel Emilfork pour ceux qui connaissent) qui vole les rêves d'enfants qu'il kidnappe pour éviter de vieillir, des clones ratés tous plus fêlés les uns que les autres et qui cherchent à savoir lequel est l'original, un ordinateur à l'intelligence froide des machines, servant Krank bien que n'approuvant pas ce qu'il fait, Miette, une jeune fille qui aide One (pas sûr du nom, j'ai lu ça sur Wikipedia mais ça me dit rien), un grand bênet à la recherche de "Petit frère", deux sœurs siamoises complètement tarées,...
Un excellent casting au passage.
[introduisez ici votre transition de fin de billet non brusque]. Comme toujours j'avais gardé le meilleur pour la fin, c'est déjà fini. A la prochaine les lapins.