Dans le mur, poussivement mais sûrement
Une note sur le site Zagrebcan vient rappeler que pour la Croatie rien n'est réglé. Le poids croissant de la "frange passive" de la population constitue un poids de plus en plus lourd pour les actifs. La situation est notamment difficile pour les étudiants mais également pour les parents qui ont des enfants.
Sous-financer l'enseignement n'est pas la solution pas plus que de faire payer de plus en plus cher le prix des crèches pour les parents qui ont de jeunes enfants. Il faut une politique nataliste, il faut un pays qui se tourne enfin vers l'avenir.
La semaine dernière la Croatie a procédé au plus grand emprunt de son histoire et après avoir trouvé des investisseurs le Premier ministre Sanader et son ministre de l'économie Ivan Šuker ont claironné qu'il s'agissait d'une succès parce que cela montrait la confiance que les bailleurs de fonds étrangers accordent à la Croatie. Ils se sont bien gardés de signaler qu'une partie de cet argent servira simplement à rembourser des dettes arrivées à échéance !
Le tableau ici montre l'évolution de la dette extérieure de la Croatie. Elle continue son petit bonhomme de chemin, tranquillement mais sûrement.