Olivier Iris Hélios Larronde est né le 2 août 1927 à La
Ciotat. Son père, journaliste à L’Intransigeant,
travaille ensuite à l’ancêtre de l’ORTF ; c’était un ami, notamment, de
Saint-Pol Roux et de Francis Jammes. Il meurt en 1939 et la famille, qui vivait
à Paris, part s’installer à Montpellier, puis à Marseille, avant de revenir à
Paris en 1942. Olivier, qui était dans un établissement religieux, le quitte
brutalement pour aller vivre avec son grand-père à Saint-Leu-la-Forêt (Val
d’Oise). En 1943, il supporte très difficilement la mort brutale de sa sœur
Myriam, de deux ans sa cadette, l’amour de sa vie.
Avec quelques poèmes, Olivier rend visite à Cocteau, qui lui conseille de
renoncer à la poésie. Il rencontre alors Jean Genet qui, enthousiaste, le
ramène chez Cocteau : celui-ci le lit vraiment et fera éditer Les Barricades mystérieuses. Il connaît
ensuite Victoria Ocampo, Sartre, puis Jean-Pierre Lacloche avec qui il vit,
Jean Paulhan, Marcel Jouhandeau, etc. Marc Barbezat, fondateur des éditions
L’Arbalète, édite Rien Voilà l’Ordre
(le titre est l’anagramme de Olivier Larronde) avec des dessins de Giacometti.
À partir de 1947, Olivier souffre de violentes crises d’épilepsie. Il les
supporte avec l’opium, puis avec l’alcool. Il meurt le 1er novembre 1965.
Bibliographie
Les Barricades mystérieuses, 1946,
éditions de la revue Fontaine, puis
1990 (L’Arbalète).
Rien Voilà l’Ordre, L’Arbalète, 1959.
L’Arbre à Lettres, L’Arbalète, 1966.
Œuvres poétiques complètes, Le
Promeneur, 2002.
L'ivraie en ordre : poèmes et textes
retrouvés, textes réunis par Jean-Pierre Lacloche avec le concours de
Patrick Mauriès, Le Promeneur, 2002.
Contribution Tristan Hordé
Un bel article sur le site Ornithorynque