Poezibao reprend
cette information, reçue via La Lettre Avbqueneau :
Alain Zalmanski et Arlette Albert-Birot nous font part du
décès de Stanley Chapman, survenu le 26 mai 2009, à midi. Architecte,
dessinateur et écrivain anglais, Régent d'Épidictique au Collège de Pataphysique,
membre de l’Ouarchpo (Ouvroir d’Architecture Potentielle), du L.I.P. (London
Institut of Pataphysics) et de la Lewis Carroll Society, membre de l’Oulipo dès
1960 et fondateur, en 1991, de l’Outrapo (Ouvroir de Tragicomédie Potentielle),
Stanley Chapman était était aussi traducteur de Vian, de Desnos et de Queneau.
Les Queniens lui doivent les versions anglaises de “Si tu t’imagines”
(“Everyone knows”, Chanticleer, London, n°1-3, automne 1953, p. 29) et de “La Chair chaude
des mots” (“Darwin certainly saw the importance of the earthworm”, New Statesman
and Nation, London, vol. 42, n°1240, déc. 1954, p. 369), et surtout une
traduction de Cent mille milliards de poèmes
qui lui valut « la stupéfaction et l’admiration » de Raymond Queneau (A Hundred Thousand Billion Poems, Prospice,
Portree, Scotland, vol. 8, pp. 57-66 ; rééd. in : Oulipo Compendium, Atlas
Press, 1999).