J'en suis arrivé à 27.
Pour ceux qui ne connaissent pas Loudéac, c'est une ville d'environ 10000 habitants dans le Centre Bretagne. Je suis copain avec les gugusses de l'opposition, proches du PS, à la Mairie. Je prends souvent Loudéac en exemple, dans le blog, pour démontrer plein de machins divers mais les supporters du Maire sont persuadés que je leur en veux. Il y a même un type de la majorité qui a un blog. Sous différentes identités, il vient commenter pour faire de la publicité pour son blog.
J'aime bien faire des billets sur Loudéac mais je suis obligé de fermer les commentaires au bout d'une quinzaine de jours tellement les deux ou trois lecteurs qui passent sont des casse-couilles qui confondent mon blog avec un forum de discussion. Je ne veux pas péter plus haut que mon cul, mais j'ai un blog national, d'ailleurs number one au seul classement qui existe. Quand une andouille m'explique que je me trompe quand je dis qu'il y a plusieurs surfaces commerciales non occupée rue Notre Dame alors que je les ai comptées personnellement le week end précédent, il me fait perdre mon temps.
Mais, j'ai mauvais caractère. Hier, j'ai profité du magnifique soleil pour faire le tour de Loudéac. Malheureusement, il faisait trop chaud pour le faire à pied (j'ai la clim dans la bagnole). J''en suis arrivé à 27.
Non ? Si ! On ne les voit pas, on les a oubliés. Tiens ! Quand j'arrive de Paris jusqu'à chez ma mère, je passe devant le bar de la Grenouille et les Meubles Aubin. Ca fait déjà deux que vous n'aviez pas compté, à un kilomètre de l'église. En encore, je n'ai pas compté les meubles Allo, à l'angle de la rue des Tilleuls et la rue leVézouët, fermés depuis trop longtemps. Epuisé par ce constat, j'ai foncé au Vincennes prendre un café avant de pousuivre ma quête. Tiens ! Dans l'espèce de machin neuf, où il y a une auto-école, un truc fermé. Rue de la Gare, juste après le Vincennes, un truc fermé (l'ancien Kebab). Et en bas, au rond point, un truc fermé (l'ancien livreur de pizzas). Continuons vers le centre... Le Sidney : fermé.
J'arrête. Je suis épuisé. J'en suis déjà à 6. Je n'ai pas fait le quart de Loudéac. Faites-le, vous dépasserez les 20 ! Je suis arrive à 27 (mais j'ai compté l'ancien Codec et l'ancien Leclerc : on peut toujours négocier). N'oubliez pas de passer par la Corderie, vous pourrez remonter par la rue Notre Dame, faites bien attention, c'est facile d'en louper un ou deux.
Mais non ! Mes trolls, trop fainéants, prendront en exemple un ou deux nouveaux commerces installés dans le centre, sans se préoccuper de savoir s'ils fonctionnent un peu, pour m'expliquer que je me plante, qu'eux seuls connaissent Loudéac. Ben non, les gars, promenez vous dans la rue et observez plutôt que de défendre sans la moindre analyse une zone commerciale qui aura fait crever le centre ville en moins de vingt ans.
Je reviens à Loudéac dans trois semaines. Le hasard. C'est la fête de la musique. Il y a un jour par an où Loudéac n'est pas mort. Ca tombe bien.