Une semaine de télévision guidée par un fil rouge, la musique. Pas le rock tel que je le conçois et dont certains de mes billets en sont le reflet, mais la musique populaire telle qu'on la pratique en France et qui sert de bande sonore à notre pays depuis plusieurs décennies.
Ce fil s'est dévidé dès lundi avec La légende de Johnny sur France3, un très bon documentaire retraçant la carrière de Johnny Hallyday. On peut ne pas être un fan de Johnny comme moi, mais il faudrait être malhonnête pour ne pas avouer que nous avons tous au moins une de ses chansons dans nos favorites. Un artiste qui fête ses cinquante ans de carrière, alors que moi je viens de célébrer mes cinquante-sept ans, ne peut m'être inconnu puisqu'il a accompagné toute ma vie. Gamin puis adolescent, ses chansons ont bercé mon évolution et le documentaire m'a remémoré ma vie en un raccourci musical. Johnny et moi (nous) sommes liés, qu'on le veuille ou non, pour toujours. Des slows qui tuèrent ou meurtrirent mon cœur d'ado « Amour d'été » aux reprises qui m'ouvrirent les portes du rock anglo-saxon « Le pénitencier », Johnny restera le papier peint musical de ma chambre d'enfant, un souvenir inaltérable. Une excellente soirée avec l'idole des jeunes que nous fûmes.
Mercredi sur TF1 la finale de la Ligue des Champions entre Barcelone et Manchester a rameuté tous les amoureux du ballon rond. Un régal de technicité entre deux belles équipes, Barcelone s'imposant logiquement au vu du match (2-0) par deux buts, l'un plein d'astuce et le second d'une simplicité déconcertante à première vue, mais preuve d'une maestria technique dans le centre tiré au cordeau et la reprise de la tête d'un Messi aérien tel un lutin de dessin animé.
Jeudi la rediffusion sur ARTE du film de Clint Eastwood Dans le jardin du bien et du mal me tentait bien, mais sa durée fut l'argument rédhibitoire, dommage car le film est excellent. Je me suis donc retiré sur France5 et sa Grande Librairie en compagnie de quelques écrivains voyageurs à l'occasion de la manifestation qui se déroule à Saint-Malo comme chaque année, sous la houlette de Michel Le Bris.
Le lendemain j'ai replongé dans Thalassa sur France3 qui poursuit sa remontée des côtes Françaises vers le nord. Ce soir l'émission avait planté sa tente sur la plage de Dunkerque. L'un des reportages sur la ville de Calais montrant deux activités locales reliant deux extrémités du temps, la dentelle et la fibre optique. Un bon reportage aussi sur le Cap en Afrique du Sud.
Samedi soir, sur TF1 je retrouve Johnny Hallyday pour son concert en direct au Stade de France. Bien entendu il a fallu se taper une première heure avec Nikos « Mesdames et messieurs » Aliagas le présentateur pénible de la chaîne interviewant tous les blaireaux passant à portée de son micro, ainsi que certaines images détestables comme l'escorte de deux motards de la gendarmerie pour accompagner Mme
Enfin dimanche soir, pour éviter de tomber dans la routine et mon programme de prédilection Inspecteur Lewis, je me branche sur France2 pour suivre L'entente cordiale un film (2006) avec Christian Clavier et Daniel Auteuil. Je ne dirai qu'un mot : affligeant ! Un film qui ne risque pas d'être téléchargé gratuitement par les internautes...