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Roland-Garros : Benneteau est-il le meilleur joueur du monde ?

Publié le 01 juin 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

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Il y a un an, le futur nouveau Tsonga suédois était balayé. Son bourreau est français, ses 10 défaites lors des 11 matches suivants laissaient penser qu’il n’était pas très bon. C’était avant le déclic, la défaite de Nadal sur le Central. Il semble n’y être pour rien, mais aujourd’hui, le circuit lui doit allégeance. Voilà pourquoi.

Parce qu’il a entraîné meilleur que Nadal

Robin Soderling tente dévacuer le traumatisme, lentement. Nadal a beau être vaincu, le problème n’est pas résolu. Soderling n’a toujours pas les clés pour dominer celui qui lui a appris le tennis sur terre battue. Il l’appelerait bien papa, mais Wilander ne fait pas tous les plateaux télé dès qu’on parle d’un Suédois pour rien. Les coups droits de Soderling qui ont fait si mal à Nadal, l’an dernier Benneteau les renvoyait entre les jambes. Son service de plomb avait bien fait marrer le Français. Les esprits chagrins penseront que 15 fautes directes par set, ça aide l’adversaire à mettre 6/0, 6/1 pour conclure. Et le mental, c’est pour Clément ?

Parce qu’il fédère les foules mieux que Nadal

Benneteau n’est pas un joueur comme un autre, et pas seulement parce qu’il est surnommé Big Ben. Outre son mémorable combat contre Stoppini, il est le seul propriétaire d’un exploit dont le Vestiaire avait été un témoin privilégié : remplir un grand court de tournoi du Grand Chelem pour le faire reprendre en chœur « Julien, Julien, Julien ». Du jamais vu dans l’Histoire du tennis. Jeanpierre n’a jamais pu le voir. Embrasser la tere battue en première semaine, humilier Soderling au point qu’il refuse la poignée de mains, qualifier son tour suivant contre Federer de France-Brésil ou France-All Blacks, c’est pas donné à n’importe qui. Ou alors même Gicquel peut se retrouver au 3e tour d’un Grand Chelem. 

Parce qu’il a pris un set au bourreau de Nadal

L’autre terreur nocturne de Nadal a frôlé la correctionnelle au premier tour. Est-ce son coup droit de Simon du pauvre ? Son revers de Chardy du riche ? Sa puissance de Rochus du Escudé ? Sa volée de Santoro sans la magie ? Son service de Pioline sans la constipation ? Si Garcia Lopez ne pipe mot, le secret de Benneteau pourrait être bien gardé encore quelques semaines.

Pendant ce temps-là, le choc de l’élimination du tenant se répand, Tsonga avait pourtant donné le mode d’emploi le premier. Le nouveau Nadal écossais sera en quart et pas l’ancien Nadal. Un grand Brabo à celui qui parlera le premier de passation de pouvoir.


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