Des classes afghanes aux chambres à gaz

Publié le 01 juin 2009 par Drzz

Bonjour à toutes et à tous,

Dans le prolongement de divers articles que je vous soumets sur la situation des petites filles et des femmes en pays musulman, je voudrai , une fois de plus , attirer votre attention sur cette information qui n´a fait bondir aucune de nos prestigieuses Organisation des Droits de l Homme et qui est passée comme une lettre à la poste parmi les faits divers que l´on s´empresse d´oublier.

Et je vous le demande, comment est-il seulement imaginable que la chose ne réveille pas davantage les pays libres mais aussi les hommes libres  qui aussi peuvent dénoncer et dire ?

Ce matin, la plupart de nos enfants iront à l´école et nous ne craignons pas qu´on nous les gaze, n est-ce pas ?

Ici, en Israel, depuis hier, exercice géant de défense civile. Dans nos écoles aussi, bien sur parceque notre souci est de veiller sur eux et non de leur nuire au nom de principes barbares et rétrogrades.


Voici donc l´article publié par Primo-Europe.

Rachel


Quarante-six jeunes afghanes ont été hospitalisées, lundi 11 mai, à la suite d'une « intoxication » au gaz dans un lycée pour filles de Charikar, dans le nord du pays.

Intoxication provoquée par des Talibans en vue de les gazer. Leur but : les dissuader d’aller à l’école.

Prises de vertiges et de nausées, elles ont heureusement échappés à la mort grâce à la vigilance du directeur de l’école qui a fait procéder à l’évacuation.

Des talibans ont utilisé les bonnes vieilles méthodes nazies.

aurait préféré qu’il s’agisse là d’un simple incident technique dû à la vétusté des installations… Que nenni ! L’horreur est au bout de la conduite du conduit de chauffage. Et ce n’est pas la première fois.

jeunes filles luttent tous les jours les obstacles échafaudés par des mâles en quête de puissance. Elles veulent avoir accès à l’instruction, premier vecteur d’évolution d’un Afghanistan fort et civilisé.

La main du mal existe bel et bien. Elle est volontaire, fanatique, extrémiste.

On croyait disparues les tristement célèbres chambres à gaz des camps d’Auschwitz et de Majdanek. C’était ignorer la remarquable faculté de l’espèce humaine à recréer et perpétrer, 65 ans plus tard l’horreur dans ce qu’elle a de plus indicible.

"Ce n’est pas du Zyklon B, tout juste un insecticide" dit-on de source bien informée.

L'an dernier, à Kandahar, des hommes ont aspergé d'acide le visage de jeunes filles en déclarant qu'elles n'avaient pas à fréquenter l'école. Plus récemment, ils ont lapidés des femmes en train de manifester au Pakistan.


L’Afghanistan, le pays où il ne fait pas bon être une femme.

Derrière leur statut de "terroristes d’état" combattant la coalition, il faut bien se rendre à l’évidence qu’ils ne sont homme uniquement par ce que Dame nature leur a offert à la naissance… leur testicules et rien d’autre. Les hommes les vrais, ne se conduisent pas en salauds pervers, lâches et surtout meurtriers de leurs propres enfants.

Elles sont enterrées dans la liesse populaire et dans une bestialité sans égal par une foule en transe qui prend part au jeu de massacre et les lapident jusqu’à ce que mort s’ensuive. Elles sont exécutées par centaines parce qu’elles ont osé tuer un mari violeur ou simplement pendues pour avoir été violées.

gibet ou la lapidation, ce jeu populaire toujours non condamné par Tarik Ramadan, fonctionne très bien et arbitrairement pour délits d’adultère souvent fabriqués de toutes pièces.

En adoptant la Charia, le régime islamiste intégriste de ce pays cherche à légaliser le viol par tous les moyens.

L’occident dans son ensemble se satisfait depuis longtemps de la seule liberté octroyée à ces femmes consistant à enfanter et s'abîmer dans la contemplation d'une feuille blanche.

Elles sont pourtant les seules par qui la survie de ce peuple est possible puisque elles seules donnent la vie.


Cherchez l’erreur

Dans la rubrique actualité du site internet de très chère Amnesty, on remarque que cette dernière à la mémoire très sélective. Sans doute la vie des filles afghanes n’a pas la même côte à la bourse de la mort qu’un enfant soudanais ou palestinien.

On a peine à trouver un article traitant des sévices perpétrés sur les femmes afghanes ou pakistanaises.

Une fois encore, l’inculture prônée par le fondamentalisme religieux l’emporte.


Pourquoi tant de silence ?

attaques visant des écoles pour filles sont en recrudescence depuis l'année dernière, particulièrement dans le sud et l'est du pays, une zone où l'influence talibane est grandissante.

croyait la coalition américaine à même de faciliter la mise en place d’un semblant de démocratie dans cette partie de monde.

En fait les « Guys » sont trop occupés à ne pas détruire les champs de pavots sous le poids des chenilles de leurs tanks. C’est « LE » vecteur économique le plus puissant de la région.

La protection de jeunes filles allant à l’école est le dernier de leurs soucis.

Il faut admirer ces femmes, les médiatiser à outrance, quitte à gêner et encourir les représailles : elles sont courageuses, pugnaces. Elles sont dignes, même lorsqu’elles se voient mourir lapidées.

Golda Meir disait : « nous préférons les condamnations aux condoléances ».

Il faut donc condamner ces êtres inhumains, adeptes de rites d’un autre âge. Il faudrait ne pas craindre la colère d’un pseudo-prophète alcoolisé ou sous emprise de la drogue.

Ce type de prophète a déjà fort à faire avec ses champs d’opiacés.


Jean-Michel Peretz © Primo, 14 mai 2009

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