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Terminator Renaissance

Par Corentino
Robot

Robot

_”Sarah Connor ?”
_”Non c’est le blog d’à côté !”

Mesdames et Messieur, Jour de fête, allégresse et gaité sur la terre. Terminator 4 sorts mercredi 3 juin. Serrez les lacets de vos rangers, huilez vos canons de pistolet mitrailleurs, aiguisez vos lames de poignard, il va falloir se battre dans les filles d’attente du cinéma pour geek.

À la fin du trois (qui était déjà devenu une grosse daubasse) John Conor prenait le micro au NORAD et faisait le beau gosse au skyblog en balançant son ASV à tire l’arigot sur toutes les fréquences de la CB… Après une explosion nucléaire totale, tu m’étonnes qu’avec 500 survivants aux USA le Michael Vendetta devient un peu la susann boyl de la résistance. Hop une ellipse d’une dizaine année et on arrive avec Terminator 4. John est en mission pour aller buter de la machine, mais c’est l’échec, il est le seul survivant et cherche à rejoindre son command center. Autnt dire mission impossible pour n’importe quel homme, mais lui il s’en fout un peu s’est john connor le leader de la rébellion. Sur sa route, il se lie d’amitié avec celui qui deviendra son père et doit donc le protéger. Ce qui n’est pas une mince affaire de babysitting, car le mec en question, est un gros relou tout con.

Le scénario de cet opus présente quelques originalités pour éviter de tomber dans le ridicule et surtout essayer d’assumer sa propre existence. La réalisation est très médiocre et les quelques scènes mémorables ne sont au final que de pâles copies de Terminator 2. Le premier qui ose dire que ce n’est pas une copie, mais un écho, une allusion, un clin d’oeil, je lui jette un camion-citerne d’azote liquide dans les yeux et je le plonge ensuite dans un bain de métal en fusion. On verra ensuite si c’est encore un clin d’oeil…

Au passage il faut préciser que T2 est une des rares suites qui soit meilleure que le premier épisode du film.

Ceci étant, il faut avouer que T4 est un film audacieux, montrer pour la première fois ce qui était le futur du monde après la prise de contrôle de Skynet est un challenge de taille. Rater son coup est facile. À ce niveau-là, il faut dire qu’ils s’en sortent pas trop mal, mais ce n’est pas non plus extraordinaire. Les copieurs collés sont multiples. Ambiance à la résident Evil avec une bande de petits humains vêtus de quenilles et armés jusqu’à la dent dans un monde post apocalyptique, attaqué par un ou deux méchants pour les scènes de bagarre en villes, un peu en mode guérilla urbaine. Caméra de Fast & Furious dans les décors de MAD Max pour les scènes de bagarre sur la route… Scènes à la Transformers quand ils se battent dans le dessert contre un gros robot mécano cracheur de boule de feu…. ambiance à la guerre des mondes avec les vaisseaux terminator volants qui emprisonnent les humains, caméra de liste de shindler dans un décor orwelien (limite I-Robot ou Minority report, les taches d’huile par terre en plus) pour l’arrivé des humains dans ce qui semble être un camp de concentration, ambiance à la Apocalypse Now pour les scènes de guerre dans la forêt…. gros coup de pression quand un avion terminator arrose la zone de napalm. Mange ton hamburger en pleine tête espèce d’américain, et pour finir ambiance Terminator 2 pour les quinze dernières minutes.


Voila : Terminator Renaissance est un film vite fait.


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