Valérie Pécresse a déclaré que « toutes les formes d’engagement [étudiant] doivent être reconnues, et valorisées […]. Il faut que les universités et les écoles intègrent ces données dans le cadre des diplômes qu’elles délivrent : il existe de nombreux moyens pour valider ces expériences. » Le ministre de l’Enseignement supérieur propose ainsi d’octroyer des crédits ou des points bonus pour la rédaction de mémoires retraçant le parcours associatif de l’étudiant. Le diplôme pourrait ainsi mentionner l’engagement dans telle ou telle cause de l’étudiant. Cela n’est pas sans rappeler la consultation sur la réforme du lycée, qui faisait aparaître une volonté de faire du lycée un « lieu de vie » où seraient constitués des « clubs », où seraient également développées des activités périscolaires. Outre qu’une fois encore, les savoirs sont absents d’une telle proposition, le risque est grand que des syndicalistes étudiants, professionnels de la grève et du blocage, valorisent leur engagement dans des syndicats pour obtenir leur diplôme à peu de frais.