A son tour l’allemand se lève, salue Dieu avec la raideur qui convient et lui demande de le guérir d’une douleur tenace qui le tient sans cesse au niveau des genoux et l’empêche dêtre “performant”. Dieu impose sa main sur la rotule germanique et la douleur s’envole immédiatement, rendant le retour du teuton vers sa table plus léger.
Le français, lui, continue à manger imperturbable sans regarder Dieu et s’abstient de tout mouvement, semblant plutôt vouloir se faire oublier.
Dieu a fini son repas; il se lève et se dirige vers la sortie. Passant à côté de la table de nos compères, il s’adresse avec douceur à notre français : “Vous n’avez besoin de rien, vous ne désirez rien que je puisse faire pour vous ?” Ce dernier dans un souffle effrayé s’écrie : “Surtout, ne me touchez pas … je suis en arrêt maladie !”