37 ans après la mort de sa femme (l’actrice et mannequin Irène Tunc) , et suite à la redécouverte de journaux intimes remontant à l’époque de cette tragédie, un homme fait la synthèse de sa vie avant, pendant, et après celle-ci.
En l’espèce, il s’agit de la vie du réalisateur Alain Cavalier lui-même. Ses interrogations émeuvent car elles touchent par leur sincérité, leur justesse et leur banalité tant on est tous égaux devant la mort. Il semble revivre avec intensité ces moments, se remémore ce qui s’est passé et ce qui aurait pu être évité.
Le style artisanal et minimaliste peut dérouter, ses jeux avec les formes, ombres couleurs, etc. peuvent bousculer, mais il n’en demeure pas moins que l’œuvre accouchée de ce destin tragique est aussi sincère que poignante.