Ecole de la science
(Agence Science-Presse) – On imagine qu’un enfant de cinq ans qui dévore tout ce qu’il trouve sur les dinosaures est en train d’emmagasiner des connaissances. Or, il découvre aussi la joie d’être en train de devenir un expert, et ces deux processus ne sont pas du tout pareils. C’est la distinction que fait un nouveau rapport américain, Learning Science in Informal Settings, où les auteurs s’en prennent à cette volonté de toujours vouloir «mesurer les connaissances», au détriment du reste. Or, le reste, c’est l’expérience acquise par le jeune (et l’adulte), à travers sa démarche personnelle: il existe bien des façons d’apprendre la science, conviennent depuis longtemps les profs, mais en général, notre société semble considérer qu’il n’existe qu’une seule façon valable, la méthode «classique» de transfert des connaissances du prof à l’élève.