Musique (pénitentiaire) du dimanche

En ces temps sécuritaires, revenons aux classiques. The Animals se sont créés en 1962 à Newcastle. Vite rejoints par Eric Burdon, influencés par le blues US, ils ont une discographie impressionnante avant leur séparation en 1968.

En ces temps de portiques de sécurité darcoso-estroso-sarkoziens, “Les portes du pénitencier”, est la version française prémonitoire de l’original :“The House of the Rising Sun”, daté de 1964, nom d’une maison qui n’était pas une prison mais un bordel, reprise d’un vieux morceau datant des années 20. La version des Animals reste un monument qui n’a pas pris une ride, si ce n’est sa guitare un peu lourdingue.

Bon dimanche.

- Italie: “A-t-on déjà vu un chapon fêter Noël ?”. Le Monde.

- Jeunesse et transgression. L’appel à la “cuite géante” sur FaceBook. LibéRennes.

- Pourquoi l’affaire Coupat-Tarnac est scandaleuse et devrait devenir l’affaire de tous? Arnaud Montebourg dans Rue 89. “La très grave accusation de « terrorisme » pesant sur lui pose le problème de la manipulation, à des fins politiques, du terrorisme et des outils policiers et judiciaires de lutte contre le terrorisme. George W. Bush a utilisé le terrorisme pour façonner et imposer un imaginaire de peur, grâce auquel il a pu engager des millions d’Américains et une grande partie du reste du monde dans la guerre en Irak. C’est à cet imaginaire que la quasi-totalité de ses opposants et adversaires ont eu la faiblesse de se ranger et de se soumettre. Il est à mes yeux impensable que la gauche laisse s’installer un climat semblable en France, surtout à partir d’une affaire montée comme un château de cartes biseautées aussi grotesque que l’affaire de Tarnac” (…) “C’est parce qu’il est libre qu’il ne peut pas être -bien sûr- le terroriste dangereux sous les traits duquel il est présenté, et que cette affaire devient l’affaire de tous les Français, parce qu’une affaire de manipulation de la justice par le pouvoir”.

- Saloperie ordinaire. Le Monde.

- Finale du championnat de France de Rugby. Une demi-surprise, la défaite de Toulouse, pourtant superbe et conquérant ces derniers mois. Demi, seulement parce qu’on a vu Clermont réussir de sacrés matchs ces derniers temps. Perpignan bat logiquement un Stade Français qui n’a jamais convaincu cette année. Une belle finale où, logiquement (mais la logique est-elle compatible avec le rugby ?), Clermont devrait, enfin, s’imposer.