Ta peine bien plus grande que la mienne
et dans la tête, l'orage
Tes yeux bien plus clairs que les miens
et ces palais étranges ou tu promène nue
La vérité sans protection, émue
portée jusqu'a la ligne,ténue
Limite, presque sans suite, perdue
prise dans le maillage, tissus
Sur un chemin qui mène à rien
que l'on prend parce qu'on y est bien
Dans des pièges qu'on sent de loin
dans lesquels on saute à pieds joints
Plaisirs diffus à consommer de-suite, s'en fout
la vie n'est rien tout reste à faire
Promenons nous alors au fond du gouffre
se juge mieux le danger, vu du fond
Y'a une route et on la suit
on la suit même si rien ne luit
on l'arpente quelle que soit la pente
Ta peine bien plus grande que la mienne
mais y'a une route et tu y marches... vivante.
C'est déjà çà !?