Paru le 2009-05-31 19:59:00
Norvège - Rajendra Pachauri, président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) appelle les dirigeants du monde à investir rapidement dans les technologies de captage et de stockage du dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement climatique.
Alors qu'il participait à une conférence internationale sur le stockage du CO2 à Bergen, en Norvège, Rajendra Pachauri a insisté sur l'importance de développer les technologies de captage afin de voir leurs coûts diminuer rapidement et qu'elles puissent ainsi être utilisées à grande échelle.
Chantal Jouanno, qui a conduit la délégation française lors de cette conférence, a réaffirmé l'engagement de la France dans le développement du captage et du stockage du dioxyde de carbone, "en complément de l’amélioration de l’efficacité énergétique et des énergies bas carbone". Le groupe Total vient d'ailleurs d'obtenir l'autorisation de lancer son projet pilote de captage et de stockage géologique, à Lacq dans les Pyrénées-Atlantiques, et prévoit d'enfouir 150 000 tonnes de dioxyde de carbone.
De son côté, le président de la République algérien, Abdelaziz Bouteflika a rappelé qu'il "appartient aux pays développés de conduire le mouvement de promotion du captage et stockage de carbone et de réduction des émissions de gaz à effet de serre au vu de leur responsabilité historique et compte tenu de leurs capacités technologiques et financières".
Si ces technologies sont jugées "séduisantes" par le Giec, certaines associations s'inquiètent des conséquences que pourrait engendrer le stockage du CO2 à long terme et prônent un développement de technologies plus propres.