Joanne HARRIS
.
Quatrième de couverture
Lorsque Framboise Simon revient dans le village de son enfance au bord de la Loire, personne ne reconnaît la scandaleuse Mirabelle Dartigen, tenue pour responsable de l'exécution de onze villageois pendant l'occupation allemande, cinquante ans auparavant. Framboise ouvre une auberge qui, grâce aux délicieuses recettes de sa mère, retient l'attention des critiques, mais suscite les jalousies de sa famille. Le carnet de recettes de Mirabelle recèle des secrets qui donneront à Framboise la clé de ces années sombres. Peu à peu, elle découvrira la véritable personnalité de sa mère, parfois si tendre, maternelle et sensuelle, subitement cruelle et tourmentée. En temps de guerre, les jeux d'enfants et les histoires d'amour ne sont pas toujours innocents. Leurs conséquences peuvent même être tragiques.
.
Voilà un livre bien prenant, que j'ai beaucoup, beaucoup aimé. Mais que je ne veux pas vous résumer plus que ce qu'en dit la quatrième de couverture pour vous obliger à vous y plonger et à vous laisser bercer par cette belle histoire...
On y trouve de la poésie, de l'humour, des secrets, des intrigues et du suspense, de vieilles haines qui ressurgissent, du courage, de la volonté, du désespoir, de l'amour, des rires d'enfants, des odeurs de campagne et la sensation du vent dans les cheveux, des effluves de nourriture qui font saliver... L'intrigue se déroule avec art, et j'ai été tenue en haleine jusqu'au bout pour découvrir le secret de Framboise et de cette famille pour le moins originale. Le style est une pure merveille, on rit, on sourit, on a peur, on se remémore son enfance, des sensations reviennent qu'on croyait enfouies, bref, on se régale !
Laissez-vous tenter par cette orange et dévorez-la vite !
Clochette l'a lu et a beaucoup aimé, de même que Lily (qui a écrit un billet superbe avec plein d'extraits) et Katell .