Chaque semaine dans l'Express Jacques Attali tient une chronique nommée Perspectives et sa bouille chafouine de Raminagrobis illustrant sa page est sensée apporter la caution du gars qui sait des choses.
Jusqu'à ce numéro du 28 mai où le Jacquot nous balance que les politiques nous cacheraient deux catastrophes à venir. Au choix ou pas, on s'attend à être percuté par un astéroïde baptisé Apophis de 27 millions de tonnes quand son orbite croisera celle de la Terre le 13 avril 2036. Putain ! Mon anniversaire c'est le 17, je risque donc de ne pas le fêter. Remarquez qu'après avoir envisagé cette hypothèse sur plusieurs lignes, il dégage légèrement en touche en avouant que la possibilité est mince (1 chance sur 45000, semble -t-il). Quand j'écris « chance » je devrais préciser « sic » comme ils font dans la presse dite sérieuse. Ca veut dire, je l'écris tel que cela a été dit mais entre nous, comme c'est une grosse connerie n'allez pas croire que j'y adhère. Un mot aussi court pour en dire autant, chapeau !
La seconde catastrophe qui nous pend au nez, c'est le cas de le dire, c'est d'être gazés au méthane. Avec l'élévation de la température annoncée, la toundra sibérienne va se réchauffer, entraînant la production de méthane et de protoxyde d'azote. Certains scientifiques annoncent la catastrophe pour 2012. Putain ! Je ne vais même pas pouvoir profiter de ma retraite ! Mais d'autres tout aussi savants disent que ce sera dans 20 000 ans. Il semble qu'il n'y ait pas unanimité sur la date ?
Le Jacques conclut sa chronique par une effrayante question « Pourquoi ne parle-t-on pas d'avantage de ces menaces ? ». La réponse qui me vient à l'esprit, peut-être un peu spontanément, c'est qu'à l'heure ou Attali a écrit son article, les menaces étaient aussi crédibles qu'un débarquement de Martiens à Saint-Tropez vers le 15 août de cette année.