PETA fait des siennes au Canada!

On se demande à quoi joue Peta si ce n'est d'essayer de voler la vedette à d'autres associations et fondations,suite aux interdictions prononcées contre la vente et tout commerce en europe des produits issus de la chasse aux phoques.Pour cela ils decident de boycotter la commercialisation du sirop d 'erable canadien.N' ont ils pas des sujets à se faire pardonner.Rappelez vous qui faisait déjà les gros titres ,il y a quelques mois,mais pas comme defenseur ,mais de souvenir comme coupable!Alors si maintenat ils decident de détruire un commerce qui fait travailler des milliers de personnes,on a assez avec la crise financière virtuelle de nos chères richissimes actionnaires,alors si en plus on detruit le peu de travail qui reste,merci Peta!

Québec) L'organisme américain de défense des animaux People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) a lancé cette semaine un boycottage international du sirop d'érable canadien afin de faire pression sur le gouvernement du Canada pour qu'il mette fin à la chasse aux phoques.

«C'est une approche unique dans notre croisade contre la chasse aux phoques. Le choix du sirop d'érable est symbolique, car la feuille d'érable orne le drapeau canadien et le Canada produit 85 % du sirop d'érable mondial», explique Nicole Matthews, organisatrice en chef de PETA dans le district de Columbia.

«Nous maintiendrons ce boycottage jusqu'à ce que cesse ce massacre. Le monde entier souhaite que le Canada y mette fin. Les États-Unis et l'Union européenne ont déjà interdit la fourrure de phoque et une majorité de Canadiens est contre cette chasse», poursuit-elle.

PETA ne va pas jusqu'à inviter au boycottage de tout sirop d'érable, mais suggère plutôt à ceux qui s'opposent à la chasse aux phoques d'acheter leur blond liquide de producteurs des États-Unis.

«Je n'ai rien contre le sirop d'érable, c'est un produit à 100 % végétal que je consomme tous les jours et je sais qu'il n'a rien à voir avec la chasse aux phoques. Cependant, nous espérons qu'à la suite de ce boycottage, les producteurs de sirop d'érable canadiens feront pression sur leurs élus», poursuit-elle.

La FPAQ incrédule

À la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ), le directeur adjoint, Simon Trépanier, a accueilli l'appel au boycottage avec incrédulité. «Je suis un peu surpris! Je ne connaissais pas PETA et je ne savais pas qu'ils avaient le sirop d'érable dans leur mire», a-t-il déclaré.

«Il n'y a aucun lien entre le sirop et la chasse aux phoques! Le sirop d'érable est produit à 80 % au Québec, et aussi en Ontario, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse alors que la chasse aux phoques se fait à Terre-Neuve et aux Îles-de-la-Madeleine, des secteurs qui ne produisent pas de sirop! On prend en otages des producteurs qui n'ont rien à voir avec ce dossier!» déplore-t-il.

Effet

M. Trépanier s'interroge aussi sur l'effet réel de la démarche. «Le sirop d'érable n'a pas un grand poids économique au Canada, avec des revenus de 200 à 300 millions $ par an. Est-ce que le gouvernement va vraiment changer ses politiques parce que des gens arrêtent d'en acheter?» s'interroge-t-il.

Il se demande également comment les consommateurs pourront répondre à l'appel au boycottage. «Aux États-Unis, c'est très difficile de savoir si le sirop d'érable acheté en magasin est américain ou canadien. Ce n'est pas toujours indiqué sur les contenants.»

Finalement, le directeur adjoint de la FPAQ croit voir un certain élan de protectionnisme dans le geste de PETA.

«C'est quand même drôle que ça survienne peu de temps avant le lancement d'une campagne de promotion aux États-Unis que nous préparons depuis des mois! Est-ce qu'il y a autre chose derrière ça? Qui bénéficiera vraiment de la campagne de PETA?» conclut-il.