On dit souvent qu'un écrivain écrit toujours le même roman. Un
auteur de jeux vidéo serait-il lui aussi condamné à refaire toujours le
même jeu alors qu'il a à sa disposition des possibilités et des outils
très différents d'une époque à l'autre ? C'est probable. Quand on voit,
par exemple, le parcours de Will Wright,
créateur de SimCity, des Sims et de Spore, les similitudes sont
flagrantes. En ce qui me concerne plus modestement, un début de réponse m'a été donné en
octobre dernier, quand j’ai reçu le teaser que notre éditeur allemand
ci-dessous.
L'idée de l'album personnel, usé, manipulé et destructuré, les
déchirures, les superpositions de matières, d'écritures, de dessins,
les photos scotchées sur la page, les écritures manuscrites ou imitant
une machine à écrire... Tout ça rappelait de manière assez troublante
le dossier de presse de l’Album secret que nous avions créé 8 ans plus
tôt mais dont l'éditeur allemand ignorait pourtant l'existence !
Merde, tout ce boulot pour en revenir au point de départ !
Oncle
Ernest et Phoenix même combat ? Comme me l’a fait remarqué un jour un
joueur qui connaissait les deux univers "avec l'oncle Ernest, tu as ouvert ton grenier, avec In Memoriam tu as ouvert ta cave !"
Pas mal vu. D'ailleurs, je dois y aller il me reste d'autres pièces à faire visiter... Heu... La chambre à coucher, ça vous dirait ?
- ça va pas non ! Interdit aux moins de 18 ans, tu sais bien ! ça signifie que ton jeu sera pas distribué chez Carrefour et Wallmart !
- La salle de bains alors ?
- Pas possible, c'est déjà occupé par les gars de Silent Hill.
- Le salon ?
- Ya déjà Will et les autres.
- Le jardin alors ?
- Je te rappelle que c'est le terrain réservé de Shigeru !
- Bon, ben je crois que je vais sortir faire un tour alors !
- ça tombe bien, Eric, ya les infirmiers qui t'attendent devant la porte !
- Bon... ben j'y vais... A+
PS 1 : Pour ceux qui souhaiteraient approfondir cette passionnante question ;-) mon site est enfin en ligne. Il rassemble dans un même espace mes principales créations et quelques souvenirs de production.
PS 2 : Après le blues du papa-gamer, voici le blues du vieux hardcoregamer de 25 ans ! Trouvé grâce à Factornews un témoignage drôle et bien écrit qui fait pendant à mon billet publié il y a quelques jours.
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