J’avais donc ouvert un autre compte, sous le doux nom de Robert Dupont. Nous en sommes tous… sauf un. La suite dira pourquoi.
Cette fois, comme vous le confirme l’avis ci-contre pour les plus sceptiques, j’ai de nouveau été désactivé, mais pour une autre raison plus subtile : il s’agit d’assurer la protection des comptes utilisateurs de facebook contre le ver informatique « Koobface ». A bon ? C’est comme cela qu’ils nomment le fait d’avoir commis l’impudence de laisser une dizaine de messages (sous forme de liens vers les articles les plus critiques de mon blog) sur le mur de notre petit Nicolas, comme j’y incitais pas plus tard qu’hier, curieuse coïncidence, mes amis sur Facebook ? La procédure et l’arugmentation technique ont en effet bon dos, car sur FB, selon que l’ons era puissant ou misérable, que l’ons ‘appellera Robert Dupont ou Nicolas Sarkozy, la procédure n’est pas la même… Ce dernier n’a-t-il pas en effet vu son compte de 0 à 100 000 amis en l’espaced e quelques jours, come tout un chacun pourra le constater, sans que cela n’affole le moins du monde les administrateurs du réseau asocial ?
Donc voila, comme je n’ai plus les moyens d’ avertir mes amis que je n’ai plus de compte (nonobstant la violence sociale de ce réseau amoral), afin qu’ils ne s’inquiètent pas trop (non, non, je ne suis pas mort), je me débrouille comme je peux par ce petit billet sans prétention… voila voila voila. Ainsi va la vie du pauvre petit Robert Dupont...
Mais je me dis qu’au moins, si j’avais été emmené au Commissariat, ou en prison, j’aurais pu auparavant appeler un avocat ou ma petite femme pour prévenir. Là, Non. Décidément, Facebook n’est plus mon ami et, plus grave, a des pratiques pour le moins particulièrement antidémocratiques. Je vais donc continuer comme il se doit de dénoncer leur comportement d’un autre âge qui n’honore pas cette société philanthropique au moment où elle va passer en bourse… et où son jeune créateur figure parmi les plus grandes fortunes du monde.
Et l’on ne m’ôtera pas de l’idée, malgré les dénégations ou les commentaires acerbes sur mon état mental, qu’l y a de curieuses collusions (je ne crois pas aux coïncidences) entre l’UMP, notre fou furieux national, et la société de Mark Zuckerberg… Comment, pourquoi, dans quel contexte, d’autres journalistes disposant de moyens techniques et financiers plus étendus que mes pauvres petits doigts et mon humble cervelle n’ont qu’à faire leur travail… Moi, je me suis contenté d’aller sur la page wikipédia, et de suivre le fil de mes recherches, de mots en mots et de renvois en renvois… et quand on voit ce que l’on voit…. et qu’on lit ce qui nous est proposé… Facebook fait peur ! J’ai donc décidé de ne pas réactiver mon compte et de passer sur d’autres réseaux sociaux un peu plus amicaux. Et plus conformes à mes valeurs personnelles. Quand à vous, faites ce que vous voulez, vous êtes bien assez grands, n’est-ce pas ?
Et, au grand dam de Monsieur Birenbaum, Vive la résistance ! A chacun selon ses moyens et sa patience et son réseau… Mais unis dans la même lutte, face au même adversaire : les ennemis de la liberté d’expression, souvent liés comme il se doit depuis la nuit des temps aux puissances financières qui n’aiment guère qu’on les contredise. Même (surtout ?) quand on se nomme Robert Dupont. Des fois que d’autres Dupont ouvrent les yeux et ferment leur compte… à l’UMP ou sur Facebook… » Pas de ça chez nous ! «