Certains futurs espoirs de la littérature suivent des cours de création littéraire. Les chanceux, ça n’existait pas « dans mon temps ». C’eût été le cas, je ne sais pas si je les aurais suivis, parce que si ces cours avaient existé, ça suppose que ceux de gardien de parc-conférencier-animateur, — n’importe quoi pour travailler en plein air— auraient également été offerts, et c’est dans cette voie que je me serais dirigée. Je pense. Sait-on jamais ce qu’on ferait si… Chose certaine, les tests d’orientation remplis en septième année (oui, je suis de celles qui ont fait leur septième avec communion solennelle en juin!) qui me conduisaient en comptabilité ou en vente n’étaient pas très forts!!! Je suis bien à l’opposé des chiffres et des arguments pour convaincre qui que ce soit d’acheter un produit quelconque. À part peut-être un livre!
Donc, cours et ateliers d’écriture, certains en suivent d’autres en donnent. Il faut beaucoup d’humilité autant pour en suivre que pour en donner. Ça m’a pris trois ans avant de me décider. Je me pensais capable toute seule, je me pensais expérimentée parce que j’avais publié quelques livres à la fin des années 1970. Et j’aidais déjà d’autres à publier leur livre.
Cet été, ma co-blogueuse, artiste peintre, qui rêve depuis son enfance de sculpter autant que de peindre ira suivre un cours à l’école d’été de Mont-Laurier. Tant qu’à l’accompagner et n’être que la bonne de service qui fera les repas et lavera la vaisselle parce que madame reviendra éreintée de sa longue journée de classe!!!, autant regarder s’il y a un cours pour moi. Eh bien oui : Bernadette Renaud donne un cours d’écriture professionnelle.
Votre manuscrit est très avancé? Oui très
Vous commencez à publier? Pas vraiment, mais roman, je pars à zéro.
Venez travailler sur le personnage principal, sa quête ou son problème, la structure du récit, l’authenticité des personnages, le resserrement de l’écriture, la langue écrite, l’imaginaire, l’inattendu, la concision du texte, la langue écrite, etc. Tout ça en une semaine, alors que je n’ai pas réussi en trois ans? Ouf!
En prime, la semaine se termine par un survol des sources de revenus de l’écrivain. Intéressant, un bonus.
Le prix 350 $ : le hic ! C’est peut-être la « source de revenu de l’écrivain » dont l’auteure parle? Toujours cette question d’argent : est-ce que j’en aurai pour mon argent? Combien serons-nous d’élèves? Un mentorat, ce ne serait pas pour me déplaire. L’auteure a publié surtout pour la jeunesse, répondra-t-elle à mes attentes ?
Finalement, j’aurais peut-être été dans ma branche en comptabilité, tout inquiète que je suis toujours pour l’argent et la rentabilité.
À la limite, ça me ferait une belle semaine de camping. Où coucherais-je? Puis-je trouver un endroit gratos??? Et c’est reparti!
(photo: le monsieur qui écrit, c'est mon grand-père paternel)