Parmi ces pièces, de qualité très inégale, j’ai aimé celle de Luciano Castelli montrant le désir plus fort que le corps opprimé (La liberté enchaînée, 1990, ci-dessus).
Peter Klasen y fait circuler la haute tension, Boris Zaborov en fait un face à face et Eduardo Chilida y voit la promesse d’un pont. D’autres, plus évidents (Boulatov), plus grafiti (Kriki) ou plus descriptifs (Fromanger), sont moins convaincants.
Le Coréen Jeon Su-Cheon évoque, avec deux simples anneaux scellés dans le béton, la ligne qui sépare son pays en deux, même si ce n’est pas vraiment un mur. Par contre, un autre mur, bien réel celui-là, n’est pas évoqué ici : trop politiquement incorrect en ces lieux et pour ces gens, sans doute.
Photos in situ à droite, de l’auteur; photos à gauche provenant du site de l’exposition. Luciano Castelli étant représenté par l’ADAGP, les reproductions de son oeuvre seront retirées du blog au bout d’un mois.