Deuxième volet d'une trilogie débutée en 2002 (avec « Salam Haleikoum »), « Democrisis » annonce l'été sous des hospices néo-funky accommodés par le citoyen qu'est ce cher Naab. Sous les paves, la première plage éponyme se veut sombre, inquiétante, traduisant une vision pessimiste de notre société, vision confirmée ultérieurement par la célébration du 'Baptême Des Chacals'. La suite s'adoucit, se neutralise, fatalement moins marquante mais tout de même attrayante avec 'God Is Love'. Si groove et électronique n'en sont pas à leur première union (un certain Stevie Wonder ayant fait office de ''funky prêtre'' à la fin des 70's), les noces de perle se veulent tout de même irisés.