Magazine Beaux Arts

L'art (moderne) de se faire désirer

Publié le 29 mai 2009 par Vinsh
L'art (moderne) de se faire désirer
Comment ça, je néglige ce bloug ? Mais pas du tout. Je m’économise, c’est différent. Et je fais toujours un peu la tronche, que tu n’aies pas appelé les flics en mon absence du pont de l’Ascension, aussi. Dans mon for intérieur, cette indélicatesse a vachement heurté ma sensibilité Paris Hiltonienne, vois-tu. Du coup, je suis encore plus mort à l’intérieur que je ne l’étais déjà. Bravo la poliche.
La vérité, ma fille, j’ai juste pas du tout eu le temps cette semaine. Enfin si, mais bon, j’avais pas trop envie de me jeter sur mon bloug en arrivant chez moi le soir à 23h, tu vois. Ma moyenne de couchage cette semaine, c’est 2h du mat’, mais bizarrement je n’étais pas trop in the mood for bloguer à minuit passé. 24 ans et déjà dépassé par la perspective d'une nuit de 5 heures. A mon âge, ça doit être le stress des exams. C’est dommage, parce que pour une fois, j’aurais eu des trucs à te raconter…
Qué trucs à raconter ?

Oui, je te frustre, pour te punir. Mais pourquoi tant de haine, pourquoi est-il si méchant, entends-je au fond de la salle ? On t’a pas sonné, Kévin, lève la main si tu veux intervenir. Tu me feras une dissert’ sur l’érémitisme pour demain, tiens, ça t’occuperas ce soir devant Pékin Express
Bon, j’en étais où, moi ?
Ah ouais, donc c’est bête que je n’aie rien écrit sur ce bloug cette semaine, parce que j’ai fait plein de trucs. Mais j’étais trop crevé le soir pour les raconter, et trop occupé en journée pour traîner ici. Voila. Ce bloug revient dans son vieux travers (qui le rendra peut-être célèbre un jour, va savoir) : le rythme faramineux d’un post par semaine où je me justifie d’avoir été absent pendant une semaine. On appelle ça une récurrence. C’est aussi pour ça que tu m’idolâtres et que tu sacrifies des hamsters à ma gloire, non ?
Je te raconte quand même que je me suis rendu, comme la moitié de la blogo féminine parisienne, à l’inauguration de l’expo elles@centrepompidou qui avait lieu mardi soir, et que j’y ai vu…

L'art (moderne) de se faire désirer
Stéphane Plaza.
Avec une veste en cuir.
Ma vie ne sera plus jamais la même, tu t’en doutes.
J'ai pas osé lui demander un autographe, parce que bon, le lieu était supposé être un minimum intello, tu vois, et que du coup je pouvais pas me la jouer groupie de Recherche Appartement ou Maison. Un peu de tenue, que diable. Et puis, déjà que quand c'est des vraies stars j'ose pas leur adresser la parole...
J’ai vu Miss France, aussi. Et Bénédicte, d’Hélène et les garçons.
Je savais bien que le destin avait prévu quelque chose pour moi en guidant mes pas vers Paris…

Hein ? Et l’expo, me demandes-tu ? Bah je te conseille d’y aller parce que j’ai bien aimé, que j’ai trouvé ça assez pédagogique et que certaines œuvres m’ont frappé (Zoe Leonard, Valérie Belin, Annette Messager, Jana Sterbak, pour celles dont je me souviens, là comme ça)… mais en même temps, si j’avais un avis éclairé sur l’art contemporain et sur les femmes, ça se saurait, hein. Alors fais-toi ton opinion sans moi, je suis pas blogueur influent, non plus !

Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par Filo
posté le 08 juin à 14:02
Signaler un abus

Pour ce qui est du portrait de Hollande, moi je pense plutôt à la Joconde... :)

A propos de l’auteur


Vinsh 654 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines