Magazine Cinéma
Synopsis :
Au cours d'une soirée, un groupe d'adolescents se trouve assailli par plusieurs catastrophes naturelles et évènements surprenants...
Critique :
On dit souvent que la connerie n’a pas de limite. Aah, les vieux adages et leur vérité...
Quand on voit Disaster Movie, on se rend à quel point faire un bon nanard est difficile. Un Chuck Norris ou un Steven Seagall est régit par un certains nombre de règles qui en font des films vraiment tout pourris MAIS de purs bouses pour des soirées entre potes. Les réalisateurs Jason Friedberg et Aaron Seltzer réussissent pourtant l’improbable pari de toujours arriver à redéfinir le niveau 0 et tomber un peu plus bas dans l’abrutissement général.
Ici, c’est le néant et pire, il y a mensonges sur la marchandise ! Si je savais avant de commencer que façon je n’allais de toute pas aimer, le titre Disaster Movie me laissant croire, à tort, que je pourrai y trouver quelques passages parodiques (certes nazes) de films catastrophes.
Même pas ! Que dalle, rien, nada ! Ici, on fait dans le racoleurs à 3 francs en prenant quelques succès quels qu’ils soient des dernières années (Juno, High School Musical, Hancock), on reconstitue vaguement un décor y faisant référence et c’est parti pour des blagues pipi caca pendant 1h15 (et oui, pas 1h30 car le générique réussi l’exploit de durée près d’un quart d’heure).
Bref, au-delà du fait que le film soit d’une nullité jamais égalée, les parodies sont également extrêmement mauvaises, et souvent de mauvais goûts. Seul le passage avec les Chipmunks fous à réussi à m’arracher un rire (mais c’est bien le seul et je n’en suis pas vraiment fier)…
La question que je me pose légitimement en voyant pareille catastrophe, c’est bien où est passé le budget de 20 millions de dollars (soit à peine moins qu’une production comme Largo Winch pour comparer). Les effets spéciaux sont affligeants comme en témoignent le pseudo Iron Man ci-dessus, les acteurs dignes d’une série Z allemande, seule Carmen Electra arrive à jouer son rôle de potiche habituelle et s’en sort honorablement. Bref, y aurait-il eu du détournement ? La question peut paraitre bête mais s’avère légitime au regard du résultat.
Les distributeurs français auront néanmoins eu le bon sens de ne pas sortir cette horreur absolue dans l’hexagone (du moins en salle). Retenez bien les visages ci-dessous (Jason Friedberg, Aaron Seltzer : les deux réalisateurs) et si vous les croisez dans la rue, je crois que pour le bien du cinéma, il de notre devoir de les tarter !