Magazine Analyses graphiques
Le pétrole monte. L'or monte. L'euro monte. Les taux d'intérêts montent et les indices boursiers montent. Il doit bien y avoir un piège quelque part et si c'était si facile ça se saurait. En fait, on a repris les vieilles recettes et ont rejoue la même partition : celle d'avant la crise. sur la marché parisien il suffirait d'être présent seulement deux fois par jour car les mouvements se produisent au moment de l'ouverture et à celui de la clôture. Depuis plus d'un mois, si vous êtes allé à la pêche entre 10 heures et 16 heures vous n'avez rien manqué. Preuve que les investisseurs ne sont pas dans le marché et qu"il est squatté par les grands fonds et les spéculateurs professionnels qui initient une position à l'ouverture et la soldent à la clôture. Le marché a parfaitement suivi son scénario hier et s'est approché de la zone de danger et s'est vite ressaisi pour conjurer le mauvais sort possible. A la veille d'un long week end on peut douter que les opérateurs déjà avares de décisions prennent des initiatives et on se résoudra à un marché qui stagne comme tous les jours depuis un mois ou dans le meilleur des cas un indice qui monte par désoeuvrement. Techniquement à très court terme au dessus de 3310, il y a la place pour tenter de regagner les points hauts vers 3340/3350 en clôture et on surveillera donc ces points à ce moment en particulier. Vers le bas, les quelques vendeurs devraient voir leur action limitée à 3260/3230. Je ne change pas d'avis sur ce marché qui oblige à naviguer à vue et je reste haussier sur le pétrole et l'or.