Darcos et Lefevbre sont dans un salon...

Nous assistons aujourd'hui à un manège des plus malsain. L'UMP sort de nouveau l'artillerie nauséabonde pour mieux faire passer l'ignominie et l'incurie de sa politique.

Lefevbre : l'art de la dialectique

Le cher porteur de parôle, chien de son maître, de l'UMP, j'ai nommé Frédérique Lefebvre, cherche depuis longtemps comment casser le code du travail et les acquis sociaux. Il vient de trouver le moyen de s'attaquer au droit à être malade et protégé pendant sa maladie.

En lançant un amendement à un projet de loi portant sur le droit de "travailler chez soit en télétravail, contre exonération de charges et défiscalisation des heures" pendant l'arrêt maladie, ce n'est pas tant le poductivité des entreprises qu'il cherche à préserver qu'une attaque frontale pour mettre la pire des saloperies dans la tête des gens. Car qu'y a t il comme idée derrière ? Et bien que si vous pouvez télétravailler c'est que vous n'êtes pas vraiment malade ! Et que donc, nous devrions abaisser les droit aux congés maladie divers !

Par un subtile jeu de réthorique bien droitère, la mauvaise imitation d'un gangster de Tarantino cherche à mettre à mal le système de protection social. Et bien sur dédouaner les entreprises des maladies professionnelles ...

Attaque sournoise et malsaine.

Darcos et l'art du portique

Après deux drames sur lesquels Darcos s'appuie au point de faire dans le pathos le plus crasse, voici que notre culbuto de l'éducation nationale à l'idée de transformer les chefs d'établissement en auxiliaires de police et d'installer des portiques de sécurité détecteurs de métaux dans les écoles...

Il est tellement plus simple de ne pas chercher la cause des violences et de réagir par une stigmatisation (parce que bien sur les écoles seront cilbées, pensez donc) et une atteinte aux libertés.

La violence n'est pas le fruit de l'école mais arrive de l'extérieur. Et c'est bien la société, par sa compétition accrue et son ultra-violence qui entraîne les dérives actuelles.

Mais il parait que supprimer 11 000 postes par an dans l'éducation nationale aide à avoir de meilleurs moyens pour soutenir, appréhender et encadrer les élèves... Nous y croyons, autant qu'au pêre noël.

Sarkozy et l'art du crime

En mal dans les sondages et dans la campagne européenne (vu que l'UMP baisse et que l'UMP, c'est lui, comme il aime à le rappeler), l'omniprésident remet au goût du jour son thème de campagne préféré : l'insécurité.

Sanctuarisé les écoles, rendre clean les quartiers, etc...

Il oublie un peu vite qu'en sept ans la délinquance n'a pas diminué. Les atteintes aux personnes ont augmenté. C'est pourtant prévisible que dans une société du tiraillement (des riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvres) les agressions se démultiplient comme des petits pains dans les mains de Jésus. Et pourtant, super sarko joue les innocent en annonçant encore des lois spécifiques. Et en réduisant encore les liberté publiques et individuelles, comme avec la loi LOPSI1 et 2.

Et pourtant en 7 ans il aura été ministre de l'intérieur, de l'économie et président de la république (et ça il l'est encore...)

Les médias jouent le relais

Trop contents de pouvoir augmenter leurs ventes et leurs audiences, les médias en rajoutent sur tout cela, gonflent les affaires et jouent le jeu de Sarkozy et compagnie.

Et avec tout cela, à dix jours des européennes, ils offrent le triste spectacle qu'ils servent souvent : celui de "la France à peur" pour mieux qu'elle vote, à droite, pour l'ordre et la justice (et surtout pour le parti du copain du patron)

Mais la justice est parfois taquine

Petit grain de sable dans la machine, la justice vient de décider de la libération de Coupat (le soit disant méchant terroriste d'ultra gauche). Mais soyez rassurés, bon peuple, les mesures sont si drastiques qu'on lui offre en fait une quasi prison à l'air libre...

Alors voilà, face à tout cela, il est temps  de rebrancher son cerveau et de relever ses manches.... Et vite !