Près de 650 000 destructions d'emplois en une année. Soit près d'un million en y intégrant les 250 000 détruits au cours du dernier semestre de 2008. 1 million d'emplois qui correspondent exactement à une perte de 3% de notre PIB, niveau déjà atteint depuis moins d'un an. Cette baisse d'activité est elle passagère comme nous le prédit la sinistre marquise de BERCY pour qui le pic de la crise serait depuis belle lurette derrière nous? Ou alors la descente aux enfers se poursuivra inéluctablement vers où et jusqu'à quel niveau ?. Un million de chômeurs supplémentaires se traduira déjà par près de 3 millions et demi de chômeurs de catégorie 1 aux quels il convient d'ajouter les près de deux millions des autres catégories. Ces destructions d'emplois ne concernent que nos emplois privés qui étaient encore de 16 millions il y a deux ans et qui se limiteront à 15 millions d'ici la fin de l'année 2009. 15 millions d'emplois dont près de 3 millions sont représentés par ceux des chefs d'entreprises. 15 millions d'emplois qui représentent à eux seuls la véritable création de richesses et non pas les 12 millions d'autres salariés du public et indemnisés par les assedics dont tous les financements proviennent de ceux qui travaillent encore. (5 millions de fonctionnaires dans les trois fonctions publiques, 1 million d'emplois associatifs rémunérés par l'impôt, 5 millions d'inscrits à l'ANPE dont 3,5 millions de catégorie 1, 1 million de RMISTES) 15 millions d'emplois privés dont le chômage technique amputera près de 15 à 25% des revenus de l'année 2009 en attendant pour plus d'un million la perte de leurs emplois au cours de l'année 2010. Ces faits objectifs que plus personne ne peut récuser aujourd'hui mais malheureusement inscrit depuis 2007 ont pour conséquences une prise de conscience dramatique pour le peuple des salariés. D'une part l'impuissance congénitale des gouvernants, qui n'offrent d'autre choix que dépenser des sommes dont l'état ne dispose plus depuis longtemps. Sommes qui doivent donc être empruntées D'autre part que seuls les patrons sont capables de maintenir les emplois contrairement aux assertions de certains partis de gauche qui prétendent à tort que les patrons sont inutiles et surtout malfaisants (NPA en particulier) Avec 99% de nos entreprises françaises qui emploient moins de 50 salariés, tous ces salariés savent depuis toujours que leurs "petits" patrons sont comme eux face à l'adversité et qu'ils subissent les mêmes maux que tous leurs salariés. (petites entreprises qui emploient 14 millions de personnes sur les 16 millions d'emplois du privé dont 6 millions au sein des entreprises de moins de 9 salariés) cette prise de conscience débouche alors sur la méfiance à l'égard des syndicats (majoritairement de fonctionnaires) incapables d'endiguer la descente aux enfers et la perte annoncée de plus d'un million et demi d'emplois au cours des 18 prochains mois. Mais surtout à l'égard du gouvernement qui passivement trompe le peuple en refusant de dire la vérité et qui demain risque d'être tenu pour responsable de la catastrophe sociale du pays. la diminution visible des manifestants lors des "manifs" de nos syndicats qui ne représentent plus qu'eux mêmes devrait inquiéter nos gouvernants, car l'absence de manifestants visibles n'exclue pas une explosion sociale imprévisible quand l'état en faillite sera obligé comme certains pays de diminuer le 10% les salaires des fonctionnaires et les retraites, Le gouvernement FRANCAIS a déjà été contraint de prendre ce type de mesure en 34 et 35, la conséquence en a été le Front POPULAIRE, le désarmement du pays et 4 ans plus tard la défaite et l'invasion du pays.