Après la canicule de lundi, voilà que je grelotte, à Paris. Hier soir, j'ai dîné chez Jérôme, qui, tout en buvant du vouvray demi-sec, m'a appris un truc bien pratique pour savoir de quel type d'élevage les œufs qu'on achète sont issus. Regardez bien le numéro qui figure sur la coquille. A la fin de ce code, qui désigne le producteur, figure un chiffre de 0 à 3, lequel correspond au mode d'élevage : si c'est un 0, la poule qui l'a pondu provient d'un élevage biologique ; si c'est un 1, d'un élevage en plein air, si c'est un 2, d'un élevage au sol, et si c'est un 3, d'un élevage en cage. Il suffit de regarder sur la boîte, vous allez me dire. Peut-être, mais quid des œufs que vous achetez en vrac, comme moi ? Dès que je reviens en Touraine, je vais m'empresser de voir comment mon vendeur du marché élève ses cocottes. Et si c'est en cage, autant vous dire que ça va caqueter dans les chaumières ! Bon, je vous laisse, je dois interviewer Yann Arthus-Bertrand (YAB pour les intimes), qui m'a déjà posé un lièvre hier. Il sort son premier long-mérage, Home, la semaine prochaine. S'il me fait encore faux bond, je lui vole dans les plumes ! Cot !
Photo : Mon jardin parisien d'emprunt vu du ciel. OK, ce n'est ni Valmer, ni Villandry, mais gare à la concurrence : YAB a du souci à se faire !