Mercredi 27 mai, jour des enfants à Roland Garros.
Après quatre sets difficiles, Fabrice Santoro est éliminé par Christophe Rochus au premier tour de sa vingtième participation. Il quitte le court devant un public debout, constitué en majorité de petits supporters qui n’étaient pas nés quand il a commencé sa carrière. C’était en 1989, année de la victoire du – très – jeune Michael Chang, âgé de 17 ans.
Après avoir disputé 67 tournois du Grand Chelem, le match le plus long 6h33 (sur deux jours) de l’histoire du tennis pro en 2004 et remporté la victoire en Coupe Davis en 2001, Santoro raccroche la raquette.
Depuis son premier Roland Garros, il a croisé la route de Stefan Edberg, Jim Courier, Evgueny Kafelnikov, Thomas Muster, André Agassi, Ivan lendl, Boris Becker, Gustavo Kuerten ou encore Marat Safin…L’immense Pete Sampras, l’a qualifié lui-même de « Magicien ».
A 36 ans, Battling Fab prend sa retraite d’un sport où beaucoup décrochent souvent plus tôt.
Au sujet du mois de mai, il indique que depuis 20 ans celui-ci est rythmé par Roland Garros et que « Je ne sais pas ce que je ferai l’année prochaine » à la même date.
Mais avant de songer à une nouvelle vie, il reste un dernier Wimbledon, tournoi qui ne lui a jamais réellement réussi. L’occasion de montrer à tous, encore une fois, que le Magicien n’a pas usurpé son surnom.