Voici en quelques dates un retour sur l'affaire dite des sabotages des lignes TGV
11 novembre : vingt personnes sont arrêtées à Paris, Rouen, dans la Meuse et à Tarnac (Corrèze). Onze sont
rapidement libérées. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie souligne des "liens entre les lieux et les heures de sabotage et l'activité d'un certain nombre (d'entre eux)". Le procureur
de la république parle d'une cellule invisible pilotée depuis Tarnac dont le cerveau serait un certain Julien Coupat. Les actes de malveillance cessent.
15 novembre : neuf personnes de 23 à 34 ans, dont trois femmes et le leader présumé du groupe, Julien Coupat, sont
mises en examen pour association de malfaiteurs terroristes. Cinq, dont Julien Coupat, sont écrouées. Elles auraient été présentes à proximité de lieux de dégradations et disposaient selon les
enquêteurs de cartes du réseau ferré ou encore de pinces à forge.
2 décembre : la cour d'appel de Paris libère trois suspects. Seuls Julien Coupat et sa compagne Yldune Lévy, 25 ans,
restent détenus.
9 décembre : Dans une interview, Benjamin Rosoux, un des co gérant de l'épicerie de Tarnac, libéré le 2 décembre,
estime que les sabotages de lignes TGV n'ont rien à voir avec du terrorisme et que le gouvernement cherche à "diaboliser" les mouvements sociaux.
16 janvier : Yldune Lévy est remise en liberté.
25 mars : une expertise permet de découvrir un manuel de fabrication de bombes artisanales sur l'ordinateur d'Yldune Lévy.